Il s'était fait remarquer à Brest pour son dévouement pendant l'épidémie de peste, puis en Guinée, au cours d'un voyage, où il se montra courageux et fut blessé dans la cave d'un navire négrier où il était allé soigner des noirs révoltés.
Chirurgien de marine, après avoir obtenu le diplôme de docteur en médecine à Reims en 1762, il s'installe à Saint-Brieuc où les médecins sont rares. Affecté à l'hôpital, il enseigne les premières notions de médecine aux filles du Saint-Esprit. Le roi le fait nommer médecin des épidémies de Bretagne, puis membre associé de l'académie royale de chirurgie de Paris et il se voit décerner une médaille d'or de médecine. Ayant renoncé à la politique, il succombe à une typhoïde.
Œuvre manuscrite
Observations médicinales et observations météorologiques effectuées à Saint-Brieuc (de 1772 à 1790).
C'est par erreur qu'on le prétend né à Trégueux. La place principale de cette commune a reçu son nom par délibération du . Peut-être l'a-t-on confondu avec son frère ou a-t-on voulu honorer la mémoire de l'éminent médecin.
Famille
Sa fille, Julie Bagot, fondatrice d’un orphelinat, née à Saint-Brieuc le , décédée à Saint-Brieuc le , reçu le Prix Montyon de la Vertu en 1832.
Notes et références
↑Paul SERRE, « Jean-Louis BAGOT : généalogie par Paul SERRE », sur Geneanet : « Maire de Saint-Brieuc par 3 fois : de 1774 à 1776, le 14 avril 1789 et le 7 février 1790 ; il devint le premier maire élu. »
Emmanuel Salmon-Legagneur (dir.) et al. (préf. Yvon Bourges, anc. ministre, prés. du conseil régional de Bretagne), Les noms qui ont fait l'histoire de Bretagne : 1 000 noms pour les rues de Bretagne, Spézet, Coop Breizh et Institut culturel de Bretagne, , 446 p. (ISBN978-2-84346-032-6), p. 39
Notice de Claude Berger.
Régis de Saint-Jouan. Dictionnaire des communes. Département des Côtes-d'Armor. Saint-Brieuc. 1990.
Jules Lamare. Histoire de la ville de Saint-Brieuc. 1884.