Il reçoit la prêtrise en 1669, et est désigné à partir de cette époque sous le nom d'abbé d'Orléans. Alors qu'il voyage en Italie, sa santé mentale donne des signes d'altération notables, jusqu'à ce qu'en 1690, il fasse donation de ses derniers biens à son frère (décédé depuis dix-huit ans). Six mois plus tard, ses parents obtiennent la reconnaissance de son incapacité légale comme « insensé » et par lettre de cachet le font enfermer dans un monastère où il meurt en 1694.
Cependant, il est proclamé prince de Neuchâtel en 1672, après la mort de son frère, laissant ainsi la régence et la réalité du pouvoir d'abord à sa mère, puis à Marie de Nemours et enfin au prince de Condé. À sa mort, s'ensuit une crise de succession qui ne s'achève qu'en 1696 avec la proclamation de Marie de Nemours comme princesse de Neuchâtel le (elle a déjà hérité des comtés de St-Pol, de Tancarville et de Dunois, ainsi que du duché d'Estouteville).
Sources
Simone Geoffroy-Poisson, « Entre philosophie et droit : le principe de la liberté de tester. Le testament olographe sous l’Ancien Régime », Revue de la B.P.C., (lire en ligne), qui cite comme sources primaires :
du Fresne, Jamet, de la Gueffière et Nupied, Journal des principales audiences du Parlement avec les arrêts qui y ont été rendus et plusieurs questions et règlements placés selon l’ordre des temps, depuis l’année 1622 à 1701 (tome III),, vol. IV, livre XI, Paris, , « chapitre 1 », p. 611 et s.
Jean-Marie Ricard, Traité des donations entre vifs et testamentaires, Paris/Clermont-Ferrand, , « Part. I, chap. 3, section 3, no 145 ; part. III, chap. 1, no 30 ».