Jean-Michel VanderheydenJean-Michel Vanderheyden Jean-Michel Vanderheyden par Charles Baugniet.
Jean-Michel Vanderheyden, né le à Maaseik et mort le à Liège, est un mathématicien, professeur et homme politique belge. En 1818, il devient recteur de l'université de Liège. Il occupe un poste de député à la Chambre des représentants entre 1833 et 1835. BiographieJeunesse et étudesJean-Michel Vanderheyden nait le à Maaseik[a],[1],[2]. Il est le fils d'Antoine Henri Vanderheyden, tailleur et d'Anne Catherine Reumer[2]. Il effectue ses études à l'ancienne université de Louvain dans la faculté de philosophie et des arts et est nommé « primus » en 1786[b],[1]. EnseignementEn 1792, il devient professeur de droit et entre 1794 et 1797 donne le cours de philosophie à Louvain[2]. En 1798, il rejoint l'école centrale du département de l'Ourthe où il enseigne la physique expérimentale et la chimie jusqu'en 1802[1]. Il enseigne ensuite les mathématiques dans le supérieur au lycée impérial jusqu'en 1815 et puis au collège royal de Liège jusqu'en 1817[1],[2]. À cette date, l'université de Liège est fondé et il rejoint la faculté des sciences naturelles[4]. Il donne les cours d'algèbre élémentaire, de géométrie, de géométrie analytique, de calcul différentiel et intégral et d'astronomie physique et théorique[4]. En 1818, il est nommé recteur de l'université[4], remplaçant Toussaint-Dieudonné Sauveur. Avec ce dernier, il fonde la Société des sciences physiques et médicales de Liège[5]. Lors de son arrivée à l'université, il ne possède qu'un collègue dans la faculté des sciences, Jean-Charles Delvaux de Fenffe[4]. En 1818, ils sont rejoints par Henri-Maurice Gaëde[4]. Ces deux collègues occuperont également le poste de recteur. En 1821, Richard Van Rees (nl) reprend une partie des cours de Jean-Michel Vanderheyden et en 1828, ce dernier atteint l'éméritat[4]. Politique et fin de vieEn 1833, il est élu à la Chambre des représentants pour l’arrondissement de Ruremonde[c]. Il remplace J.-W. Ernst, décédé la même année[6]. Il occupe son poste de député jusqu'en 1835[7]. Il est de confession catholique[d],[2]. Il n'est pas réélu, étant est battu par le général Lambert Nypels[6], même si ce dernier ne sera pas élu pour des questions de nationalité[8]. Jean-Michel Vanderheyden meurt à Liège le [4]. PublicationUne seule publication au nom de Jean-Michel Vanderheyden est connue. Il s'agit d'un mémoire sur l'électromagnétisme dans le Journal de physique publié par Henri-Marie Ducrotayille en 1822[6]. Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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