Dès quatorze ans, il manifeste des dispositions musicales peu ordinaires en composant une messe qui est exécutée à la cathédrale d'Augsbourg[4].
Il s'inscrit à l'université de Munich où il est proclamé docteur en philosophie et sciences naturelles en 1835. Un an plus tard, il reçoit le diplôme de docteur en médecine à la suite de sa dissertation « De diversis pneumophtiseos speciebus » et devient brièvement attaché au Jardin et aux collections botaniques de Munich auprès de Carl Friedrich Philipp von Martius[1],[5].
Il fait un séjour de six mois à Paris où le médecin, le naturaliste et l'amoureux des arts, se partagea entre la fréquentation des hôpitaux, les cours du Collège de France, et les visites au Muséum d'Histoire naturelle et aux galeries du Louvre.
Il est chargé par la suite des cours d'anatomie, de pathologie et de clinique interne.
Il se marie en 1840, à Munich, avec Suzanne Élisabeth Caroline Frédérique Marie Wagner, native de Frankenburg am Hausruck, en Haute-Autriche. Elle est la nièce d'un de ses professeurs, Johann Nepomuk von Ringseis[6].
À la suite du signalement d'ossements par le colonel Germinal Pierre Dandelin vers 1837 et 1839, Spring explore en 1842 la caverne de Chauvaux (graphie actuelle: Chauveau), située près d'Yvoir, entre Namur et Dinant. Il y poursuit ses fouilles en 1852[9]. Elles font l'objet de publications en 1853[10] et 1864[8].
Il est nommé recteur de l'université de Liège entre 1861 et 1864[1].
Il préside le Conseil de Salubrité publique de la province de Liège de 1845 à 1871[1].
Il meurt de pneumonie compliquée de variolide à 57 ans[11] et laisse un fils, Walthère[12], et deux filles, Edwige, épouse de Robert Armand Dresse[13],[14], industriel armurier, et Bertha, future épouse en 1881, de Léon Frédericq, successeur de Théodore Schwann à la chaire de physiologie de la même université.
L’herbarium[15] de l'Université de Liège conserve son herbier personnel.
Ueber Ursprung, Wesen und Verbreitung der wandernden Cholera (1837)
Ueber die naturhistorischen Begriffe von Gattung, Art und Abart und über die Ursachen der Abartungen in den organischen Reichen (Leipzig, 1838)
Monographie de la famille des Lycopodiacées, Mémoires de l'Académie des Sciences de Belgique (1841 et 1849)
De l'influence des progrès de la civilisation sur la mortalité et la longévité (Revue nationale, 1846)
Traduction en français du "Lehrbuchs der vergleichenden Anatomie" de Siebold et Stannius (Paris, 1849)
Sur des ossements humains découverts dans une caverne de la province de Namur, Académie Royale de Belgique. (Extr. du t. XX. n°s 11 et 12, des Bulletins), 1853
Monographie de la hernie du cerveau (Bruxelles, 1854)
Symptomatologie ou Traité des accidents morbides (2 volumes, Bruxelles, 1866-71)
Alphonse Le Roy, "Joseph-Antoine Spring", Liber memorialis, l’Université de Liége depuis sa fondation, Liège, 1869, col. 938-948.
"Anton Spring", Sitzungsberichte der Mathematisch-Physikalischen Classe der Kœniglich Bayerischen Akademie der Wissenschaften zu München, 1872, S. 100
Théodore Schwann, "Notice sur Frédéric-Antoine Spring", Annuaire de l'Académie royale de Belgique, vol. 40, p. 251-290, 1874
C. Vanlair, "Antoine Spring", Biographie nationale, t. XXIII, Bruxelles, 1924, col. 492-509
Armin Geus(de): Natura infinita est – Artbegriff und Artenwandel bei A. F. Spring. In: Ilse Jahn und Andreas Wessel (Hrsg.): Für eine Philosophie der Biologie — For a Philosophy of Biology. Festschrift to the 75th Birthday of Rolf Löther. Berliner Studien zur Wissenschaftsphilosophie & Humanontogenetik, 26, Kleine, München 2010, S. 17–34
Franz von Kobell: Joseph Anton Spring. In: Sitzungsberichte der Bayerischen Akademie der Wissenschaften, München 1872, S. 100–101 (Digitalisat)
Theodor Schwann: Notice sur Frédéric-Antoine Spring. In: Annuaire de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, Bruxelles 1874, S. 251–290 (Digitalisat)
Notes et références
↑ abcd et eTheodor Schwann, « Notice sur Frédéric-Antoine Spring », Annuaire de l'Académie royale de Belgique, vol. 40, , p. 251-290 (lire en ligne)
↑(de) Christina Egli, « Der französische Kaiser Napoleon III, ein "Lausbub" vom Bodensee », Schriften des Vereins für Geschichte des Bodensees und seiner Umgebung, , S. 113-138 (lire en ligne)
↑C. Vanlair, « Spring (Frédéric-Antoine) », Biographie nationale, t. XXIII, Bruxelles, , p. 491-512 (lire en ligne)
↑ a et bAntoine Spring, « Les Hommes d'Engis et les Hommes de Chauvaux: : lecture faite à la séance publique de la Classe des Sciences de l'Académie royale de Belgique, le 16 décembre 1864 », Bulletin de l'Académie royale de Belgique, Bruxelles, Imp. M. Hayez, 2me, vol. tome XVIII, no 12, (lire en ligne, consulté le )
↑Édouard Boné et al., « Nouvelle contribution à l'anthropologie et la préhistoire du Massif de Chauveau (Godinne-sur-Meuse, Belgique) », Bull. Soc. roy. belge Anthrop. Préhist., no 94, , p. 5-49 (lire en ligne)
↑A. Spring, « Sur des ossements humains découverts dans une caverne de la province de Namur », Bulletins de l'Académie Royale de Belgique. (Extr. du t. XX. nos 11 et 12), Bruxelles, (lire en ligne)
↑« Mort de M. Spring, professeur à l'Université de Liége », La Meuse, no 16, , p. 1 (lire en ligne)
↑Alix Badot, « Spring, Walthère-Victor (1848-1911) », Bestor, Belgian Science and Technology Online Resources, (lire en ligne)
↑« acte de mariage », registres de État civil de la ville de Liège, no 360,