Sylvie Knoerr-Saulière, Francis Kaigre, Jean-René Saulière dit André Arru, un individualiste solidaire (1911 – 1999), Les Amis d’André Arru, Libre pensée autonome, Centre international de recherches sur l'anarchisme, 2004, 416 p[1].
« Je refuse toute participation même anodine, même sans risques, à cette incommensurable bêtise - c'est le seul mot qui me paraît juste pour qualifier la guerre... J'agirais identiquement pour une révolution même si elle me paraissait sympathique... La violence, pour quelque raison que ce soit, ne résout jamais rien. »
« Mon parcours de militant a été, en partie, conditionné par une enfance perturbée. Mon père, mort à la guerre en 1916, je fus confié à mes grands-parents maternels avec qui, quelques années plus tard, je ne m’entendis plus. A treize ans, je quittai l’école, à un peu plus de quinze ans je partis du domicile de mes grands-parents. »
« J’aime analyser mes pensées, mes joies et mes peines, les raisons ou les non-raisons de mon comportement… J’aime me dédoubler, être acteur et témoin. Je suis sur le sofa et à l’écoute. Je cherche l’explication de mon moi et de ses actes instinctifs ou raisonnés, ou de ma pensée enfouie. »
↑Sylvie KNOERR, Francis KAIGRE, Errico MALATESTA et Roland LEWIN, Jean-René Saulière dit André Arru : un individualiste solidaire 1911-1999, CIRA-Marseille, (ISBN978-2-9509781-1-0, lire en ligne)