Fils du peintre Alfred Jean Chagniot[1] et d'une institutrice il enseigna jusqu'en 1968 au lycée Michelet de Vanves, obtint l'agrégation d'histoire en 1960[2], devint maître-assistant à l'université de Tours l'année suivante et entama une thèse d'État sous la direction de l'historien André Corvisier à la Sorbonne[3], à laquelle il consacra quinze années de recherche et qu'il soutint le sous le titre : Paris et l'armée au XVIIIe siècle : étude politique et sociale[4]. Jean Chagniot, avec ce travail de recherche se spécialisa dans l'histoire militaire du XVIIIe siècle et s'inscrit dans les traces d'André Corvisier, en adoptant toutefois une méthodologie originale, il devint le premier historien à utiliser abondamment les minutes notariales en histoire militaire[5]. Il obtint en 1985 un poste de professeur des universités à Amiens où il demeura jusqu'en 1990. Il fut ensuite affecté à l’École pratique des hautes études où il dirigea plusieurs thèses consacrés à l'histoire militaire[6] et où il demeura jusqu'à sa retraite[3].
Publications
« Une panique : les Gardes françaises à Dettingen () », Revue d’histoire moderne et contemporaine, janvier-, p. 78-95. (lire en ligne)
↑André Corvisier, « Paris et l'armée au XVIIIe siècle, Étude politique et sociale », Journal des Savants, vol. 3, no 1, , p. 343–367 (DOI10.3406/jds.1982.1457, lire en ligne, consulté le )
↑André Corvisier, Paris et l'armée au XVIIIe siècle, Paris, Économica, , Préface