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Juste avant l’occupation de Bordeaux, en , il réussit à passer un certificat de littérature française. Il obtient ensuite un certificat d’études latines à Toulouse, puis termine sa licence ès lettres à Lyon et à Paris. Le séjour à Lyon, où il se fixe à partir de 1941, s’avère difficile et profitable. Profitable parce que dur et dangereux. La liste des épreuves imposées par la réalité est abondante et variée : la faim, le froid, la peur des délations[N 3], les déceptions. Il a mis un certain temps à aimer cette ville discrète qui a été pour lui une école de courage.
En 1945, il est rédacteur du Journal parlé de la Radiodiffusion française sous la direction de Vital Gaymann, avec pour collègues Georges de Caunes, Jacqueline Joubert et Paul Guimard. En juillet de la même année, il est nommé officier de contrôle pour les pays d'occupation. Il est ensuite chargé des émissions culturelles françaises diffusées en Autriche sur Radio Vorarlberg, Radio Innsbruck et Radio Vienne. À partir de 1947, il est professeur de langue et de civilisation françaises à Bonn, à Cologne, à l’Institut français de Berlin. Il occupe la même fonction aux universités populaires de Jönköping (Suède) et de Fredrikstad (Norvège).
Jean Prieur commence sa carrière littéraire en 1932 avec une nouvelle : Le mortel anachronisme[N 4], et se passionne pour Teilhard de Chardin. Il se lie avec Gabriel Marcel, Jean Guitton. Dans la première partie de sa vie, il recourt au style dramatique pour approfondir des sujets spirituels, puis, au fil des ans, il reconnait que ce thème ne peut se limiter à des représentations sur scène ou à des émissions radiophoniques. Il a dit écrire pour être « cohérent » avec lui-même.
Sa rencontre avec Marcelle de Jouvenel, qui dit avoir reçu par écriture automatique des messages de son fils Roland mort prématurément, le convainc de se consacrer à l’étude de l’au-delà. Guidé par son inspiration, il publie des études sur les maîtres spirituels et l'après vie.
De 1958 à 1978, il enseigne à l'Alliance française de Paris.
En , Jean Prieur reçoit la Médaille de vermeil de la Ville de Paris pour l'ensemble de son œuvre.
Œuvres radiophoniques et théâtrales
Cruelle départie, Radio-Lyon, 1941, avec André Chanu et Geneviève Blanc.
Le voyage des rois, Radio-Lyon, 1941. Traduit en allemand : Dem Sterne Entgegen, NWDR.
Le comte de Saint-Germain, Radiodiffusion française, 1944.
Vivants contre Divins, cinq actes. Créé à Cologne par Der Quell: Der Turmbau zu Babel
Le jeu des bergers, Paris-Inter, 1953. Musique de J. J. Grunenwald, avec Alain Cuny, Jean Desailly, Roger Blin, Mony Dalmès de la Comédie-Française et Aimé Clarion de la Comédie-Française.
La chair et le marbre, comédie radiophonique, Radio-Vienne, 1945
↑« (à propos du Père François Brune) Cet orfèvre en la matière termine sur les trois mots qui résument ma recherche et ma pensée : bonheur, amour, compréhension », Jean Prieur, septembre 2008