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Jean Prieur

Jean Prieur
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean Prieur, en 2008.
Naissance
Lille
Décès (à 102 ans)
Pontoise
Activité principale
Auteur
Mouvement Mysticisme, Christianisme
Genres

Œuvres principales

  • L'âme des animaux
  • Les témoins de l'invisible
  • Les « morts » ont donné signe de vie

Jean Prieur est un professeur et écrivain français né le à Lille et mort le à Pontoise[1].

Il est l'auteur de nombreuses études sur l'Histoire, l'au-delà, la vie après la mort et le paranormal, quand ces sujets côtoient le mysticisme.

Biographie

Jean Prieur naît en novembre 1914 à Lille, alors occupée par l’armée allemande, dans une famille protestante. Élève des lycées Buffon[N 1] et Condorcet[N 2] et diplômé de l’École libre des sciences politiques, il affiche un goût prononcé pour l’histoire et la littérature.

Après un premier emploi à l'Exposition internationale de 1937, il succède, en 1938, à Georges Arnaud en tant que rédacteur à l’Union nationale des associations de tourisme. L’année suivante il devient professeur de français-latin à l'École de Guyenne.

Juste avant l’occupation de Bordeaux, en , il réussit à passer un certificat de littérature française. Il obtient ensuite un certificat d’études latines à Toulouse, puis termine sa licence ès lettres à Lyon et à Paris. Le séjour à Lyon, où il se fixe à partir de 1941, s’avère difficile et profitable. Profitable parce que dur et dangereux. La liste des épreuves imposées par la réalité est abondante et variée : la faim, le froid, la peur des délations[N 3], les déceptions. Il a mis un certain temps à aimer cette ville discrète qui a été pour lui une école de courage.

En 1945, il est rédacteur du Journal parlé de la Radiodiffusion française sous la direction de Vital Gaymann, avec pour collègues Georges de Caunes, Jacqueline Joubert et Paul Guimard. En juillet de la même année, il est nommé officier de contrôle pour les pays d'occupation. Il est ensuite chargé des émissions culturelles françaises diffusées en Autriche sur Radio Vorarlberg, Radio Innsbruck et Radio Vienne. À partir de 1947, il est professeur de langue et de civilisation françaises à Bonn, à Cologne, à l’Institut français de Berlin. Il occupe la même fonction aux universités populaires de Jönköping (Suède) et de Fredrikstad (Norvège).

Jean Prieur meurt le à l'âge de 102 ans. Il est inhumé le au cimetière ancien de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine)[2].

Œuvres

Jean Prieur commence sa carrière littéraire en 1932 avec une nouvelle : Le mortel anachronisme[N 4], et se passionne pour Teilhard de Chardin. Il se lie avec Gabriel Marcel, Jean Guitton. Dans la première partie de sa vie, il recourt au style dramatique pour approfondir des sujets spirituels, puis, au fil des ans, il reconnait que ce thème ne peut se limiter à des représentations sur scène ou à des émissions radiophoniques. Il a dit écrire pour être « cohérent » avec lui-même. Sa rencontre avec Marcelle de Jouvenel, qui dit avoir reçu par écriture automatique des messages de son fils Roland mort prématurément, le convainc de se consacrer à l’étude de l’au-delà. Guidé par son inspiration, il publie des études sur les maîtres spirituels et l'après vie.

De 1958 à 1978, il enseigne à l'Alliance française de Paris.

En , Jean Prieur reçoit la Médaille de vermeil de la Ville de Paris pour l'ensemble de son œuvre.

Œuvres radiophoniques et théâtrales

  • Cruelle départie, Radio-Lyon, 1941, avec André Chanu et Geneviève Blanc.
  • Le voyage des rois, Radio-Lyon, 1941. Traduit en allemand : Dem Sterne Entgegen, NWDR.
  • Le comte de Saint-Germain, Radiodiffusion française, 1944.
  • Vivants contre Divins, cinq actes. Créé à Cologne par Der Quell: Der Turmbau zu Babel
  • Le jeu des bergers, Paris-Inter, 1953. Musique de J. J. Grunenwald, avec Alain Cuny, Jean Desailly, Roger Blin, Mony Dalmès de la Comédie-Française et Aimé Clarion de la Comédie-Française.
  • La chair et le marbre, comédie radiophonique, Radio-Vienne, 1945
  • Argine, comédie en trois actes, 1950.
  • La cour des Miracles , 1952. Création au Studio des Champs Elysées, joué à la radio par Madeleine Robinson, Silvia Monfort et Louis Seigner.
  • La polka du , 1955. Joué par Claude Rich et Denise Grey
  • Cyrano de Paris, Les lectures du théâtre des auteurs, en 1966 par Claude Dauphin.
  • L’homme de diamant, film radiophonique sur un thème de Cervantes, France Culture, 1970
  • L’invitation à la mort, les derniers jours d’Henri de Kleist, film radiophonique, Radio France III, 1959
  • L’affaire Calas, film radiophonique créé par le Théâtre populaire de juin 44, 1962
  • Les falaises d’Etretat, comédie radiophonique avec Denise Grey, ORTF, 1963
  • L’affaire Florence Dens, pièce policière, Radio Outre-Mer, 1963
  • Un odieux séducteur, comédie radiophonique, ORTF, 1963
  • Un bonheur est si vite arrivé. Primé par le Théâtre Tête d'Or de Lyon.
  • La grande terreur, France III, avec Elina Labourdette, Renaud Mary et Henri Rolland de la Comédie-Française, 1963
  • Alambics et vieux grimoires, Inter-variétés, avec Jeanne Marken et Philippe Nicaud, 1970
  • Raphaël Noir, avec Guy Tréjan (Vigny) et Jacqueline Porel (Marie Dorval), 1971
  • La hantise du chevalier Reinhold, France Inter, 1972

Bibliographie

  • Swedenborg, biographie et anthologie, Lanore, 1970
  • Les témoins de l’invisible, Fayard, 1972. Le Livre de poche, 1978 et 1980
  • Cet Au-delà qui nous attend, Lanore, 1974
  • L’Apocalypse, révélation sur la vie future, Lanore, 1976, 1981 et 1994
  • Les « morts » ont donné signes de vie, 1976. Le Livre de poche, 1979 ; Fayard, 1980 ; Marabout, 1992
  • Les visiteurs de l’autre monde, Fayard, 1977. Le Livre de poche, 1980
  • L’aura et le corps immortel, Robert Laffont, 1979. Lanore, 1983 et 1981
  • Les tablettes d’or, autour de Marcelle et Roland de Jouvenel, Paris, Lanore, 1979
  • Le livre des morts des occidentaux, Robert Laffont, 1981
  • Zarathoustra, homme de lumière, Robert Laffont, 1982
  • Les symboles universels, Paris, Éditions Fernand Lanore, 1982
  • Les maîtres de la pensée positive, Robert Laffont, 1982. Astra, 1994
  • Les visions de Swedenborg, 1984
  • Murat et Caroline, Paris, Lanore, 1985
  • La nuit devient lumière, que dire à ceux qui ont perdu un être aimé ?, Astra, 1986
  • L’âme des animaux, Robert Laffont, 1986, nouvelle version augmentée en 2001 et 2007. J'ai lu, 1991
  • Alexandre le Grand et les mystères d’Orient, Lanore, 1987
  • L’Europe des médiums et des initiés, Perrin, 1987
  • La mémoire des choses ou L’art de la psychométrie, Plazac, Éditions Arista, 1986-1989
  • La prémonition et notre destin, Robert Laffont, 1989. J'ai lu, 1990
  • Le surnaturel à travers l’histoire, Robert Laffont, 1990
  • Hitler et la guerre luciférienne, J'ai lu, 1992
  • Le mystère des retours éternels, Paris, Robert Laffont, 1994. Préface de François Brune
  • Les sourires du monde parallèle, l'Au-delà et l'humour, Lanore, 1996
  • Toi le seul vrai Dieu, brève histoire du monothéisme, Éditions Exergue, 1997
  • Les mondes subtils et la résurrection immédiate, Exergue, 1998
  • Le pays d’après, Exergue, 1999
  • L'âme des animaux, réédition augmentée, Robert Laffont, 2001 et 2007
  • Du monde des esprits au monde de l’Esprit, Éditions du Rocher, 2002
  • Muhammad, prophète d’Orient et d’Occident, Éditions du Rocher, 2003
  • Hitler médium de Satan, Paris, Éditions Lanore, 2004
  • Allan Kardec et son époque, Paris, Éditions du Rocher, 2004
  • Histoire surnaturelle des animaux, Éditions JMG, Parasciences, 2005
  • Les maîtres de la conscience planétaire, Alphée, 2006
  • L’Évangile éternel et mondial, Alphée, 2007
  • Le pays d’après, préface du Père François Brune[N 5], Éditions Exergue-Trédaniel, 2008
  • Emmet Fox, un mystique moderne, Paris, Édition Le Temps présent, coll. « Mutation », 2010

Notes et références

Références

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. « Jean Prieur (1914- 2016) », sur jeanprieur.over-blog.com,

Notes

  1. 1925 à 1929.
  2. 1929 à 1933.
  3. À cette époque, Lyon est la principale ville de la Résistance
  4. La Caravelle édition
  5. « (à propos du Père François Brune) Cet orfèvre en la matière termine sur les trois mots qui résument ma recherche et ma pensée : bonheur, amour, compréhension », Jean Prieur, septembre 2008

Liens externes

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