Il entre dans l'armée en 1879. Il devient capitaine de cavalerie attaché à l'état-major, mais démissionne en 1892. Reprenant du service lors de la Première Guerre mondiale, il sert comme commandant et reçoit la croix de guerre 1914-1918.
Châtelain de Courances par son mariage avec Berthe de Béhague, héritière du château de Courances en 1892, il est maire de la commune de Courances de 1905 à 1907, puis de 1909 à 1934, et conseiller général pour le canton de Milly-la-Forêt de 1919 à 1940. Il est nommé conseiller départemental en 1943[1]. Il est vice-président du Conseil général de Seine-et-Oise.
Il est membre du Comité d'honneur de l'Exposition artistique de la région d'Étampes organisée pour la première fois en 1924.
Jean de Ganay est propriétaire de plusieurs haras, dont le haras de la Coquenne et celui du Rabey à Quettehou (Manche), où était installé l'étalon Le Sagittaire, champion des pères de vainqueurs en 1906,
Il devient membre adjoint en 1903, puis membre fondateur en 1905 de la Société d'encouragement pour l'amélioration des races de chevaux en France. Premier commissaire de la Société d'Encouragement de 1903 à 1908, il prend part à la transformation de l'hippodrome de Longchamp (1903-1904), à l'augmentation de l'allocation du Grand Prix de Paris à 300 000 francs (1908), devenant ainsi la course la plus richement dotée du monde jusqu’à la Première Guerre mondiale, ainsi qu'à la mise au point du premier contrôle antidopage (1912). Il est président de la Société d'encouragement de 1933 à 1948[2] et préside à partir de 1919 la Société de courses de Fontaibleau[3].
En 1909, il est l'un des corédacteurs du nouveau code des courses avec le comte Paul de Pourtalès et Jean Prat[4].
Il est envoyé par le ministre de la Guerre en mission aux États-Unis d' à pour acheter des chevaux pour l'armée.
Il est président de la Société des steeple-chases de France et succède au comte du Pontavice à la présidence du concours hippique de Deauville[5]. Il est également membre de la commission permanente (section du pur sang) du Congrès hippique, du Conseil supérieur des Haras, du Syndicat des éleveurs de chevaux de sang de pur sang en France, du conseil consultative du comité national des sociétés hippiques rurales et urbaines et du Jockey Club de Paris.
Le « Prix des Sablons » fut renommé en 1949 « Prix Ganay » en son honneur[6].