Élève de Max Deutsch[2], Jeannine Richer commence sa vie de musicienne comme pédagogue: elle enseigne l'écriture et l'analyse, l'harmonie, le contrepoint et la fugue, et rédige quatre livres d'apprentissage du solfège. À partir des années 1970, elle commence à composer et à publier sa prolifique production.
La réception est bonne, ainsi qu'en témoigne un article du Monde:« Piège 2, de Jeannine Richer, neuf épisodes pour quintette à cordes dont Alexandre Myrat a su faire ressortir, par une direction à la fois souple et brusque, la fermeté et le lyrisme interne de l’écriture, fait partie de ces œuvres assez rares où l’on ne recherche pas en vain une idée hypothétique ; les unes succèdent naturellement aux autres, claires et toujours traitées de façon intéressante. »[2]
1980. Piège 2, pour violons, alto, violoncelle et contrebasse[3]
1983. Bagnolet 83, pour cinq voix de femmes et dix vents (flute, hautbois, clarinettes, clarinette basse, saxophone alto, trompettes en ut). Commande de la municipalité de Bagnolet (Conservatoire de Musique Erik-Satie) pour la Fête de la musique de 1983. Sur le texte d'un proverbe indien : « Le temps qui dévore tout dévorera le temps ». Les chanteuses sont aussi comédiennes. Partition disponible au Centre de documentation de la musique contemporaine (Cdmc)[4]
1988. Orgue 88. Fragment minéral
1993. Darissimo, pour hautbois (Éditions Eschig)
1993. Rupture, pour violon (Éditions Eschig)
1993. Jeux, pour contrebasse et piano (Éditions G. Billaudot)[3]
1994. Obsession, pour hautbois
89-89 (Éditions G. Billaudot)
Improvisation
Intersidéral
Le lointain trottoir d'en face...
Mémoire
Musique mobile
Oiseaux fous
Piège 3
Piège 4
Rite
Sept fois le cri…
Souche
Tremblements-dérapages
Via
Bibliographie
1958. Vingt-et-une leçons de solfège, en clé de sol. Treize leçons en ut très faciles suivies de quatre leçons en sol et quatre leçons en fa. Sans accompagnement. Paris : M. Eschig
1962. 60 dictées, très faciles et faciles. Premier livre. Paris : H. Lemoine
1962. 65 dictées, faciles et de moyenne force. Deuxième livre. Paris : H. Lemoine
1969. Cinquante dictées musicales, à deux parties, faciles à assez difficiles. Paris : M. Eschig
↑ a et bJacques Lonchampt, « Humain, jamais trop humain. Les concerts de Max Deutsch », Le monde, , p. 9 (lire en ligne)
↑ abc et d(en) Tavares Furtado, Rebeca, An annotated catalog of works by women composers for the double bass, Université de l'Iowa, thèse, (lire en ligne), p. 155 sv