Johann Gottfried Schadow

Naissance	20 mai 1764; Berlin
Décès	27 janvier 1850 (à 85 ans); Berlin
Sépulture	Cimetière de Dorotheenstadt
Nationalité	prussienne
Activités	Sculpteur, caricaturiste, illustrateur, professeur d'art, lithographe, peintre, artiste graphique, graveur
Maître	Jean-Pierre-Antoine Tassaert
Lieu de travail	Berlin
Père	Gottfried Schadow (d)
Conjoint	Henriette Schadow (d)
Enfants	Rudolf Schadow; Wilhelm von Schadow; Lida Bendemann (d)
Distinctions	Ordre royal de l'Étoile polaire; Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d)

Johann Gottfried Schadow, né le 20 mai 1764 à Berlin où il meurt le 27 janvier 1850, est un peintre, dessinateur et sculpteur prussien.

Il est l'un des sculpteurs les plus marquants du néoclassicisme allemand. Ses chefs-d'œuvre sont le Tombeau du comte von der Mark (1790) et le Quadrige de la Porte de Brandebourg (1794). Il est le fondateur de l'école de sculpture de Berlin. Il a notamment pour élèves Friedrich Tieck et Christian Daniel Rauch.

Biographie

Né dans la Lindenstrasse (de) à Berlin, près de la porte de Halle, d'un père tailleur, il entre à 14 ans^[1] à l'Académie Royale de Prusse. De 1778 à 1783, il reçoit les enseignements de Jean-Pierre-Antoine Tassaert et poursuit sa formation à Rome (1785-1787), où il devient l'ami de Canova. De retour à Berlin, il est nommé directeur de la manufacture royale de sculpture et de la manufacture royale de porcelaine de Berlin. Il s'écarte du classicisme et s'approche du réalisme^[2] (cf. ci-dessous : Les Princesses Louisa et Fredericka, et Le Général von Zieten).

Fréquentation du club d'échecs de Berlin

Il fréquente le club d'échecs de Berlin, le tout premier club d'échecs berlinois et prussien, dont il fait partie des membres fondateurs en 1803. Ce club élitiste n'acceptait que des membres issus de l'élite intellectuelle et sociale de la ville. Schadow était son principal animateur et le club périclitera avec l'avancement dans l'âge de son principal animateur. Il sera dissous en 1847.

Famille

De son mariage avec Anna Augustine Devidels, il eut pour enfants:
- Rudolf Schadow, dit Ridolfo, (1786-1822), sculpteur
- Friedrich Wilhelm von Schadow (1789-1862), peintre
De son mariage avec Caroline Henriette Rosenstiel, il eut pour enfants:
- Richard Schadow (1818-1918)
- Felix Schadow (1819-1861), peintre
- Lida Schadow (1821-1895), épouse du peintre Eduard Bendemann (1811-1889)
- Julius Schadow (1824-1827)

Quadrige de la porte de Brandebourg, Berlin
Les princesses Louise et Frédérique de Prusse (1795-1797)
Statue du général von Zieten (1794)

Honneur

L'astéroïde (5265) Schadow porte son nom.

Bibliographie

(de) Lionel von Donop, « Schadow, Johann Gottfried », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 30, Leipzig, Duncker & Humblot, 1890, p. 498-512
Hans Mackowsky, Paul Ortwin Rave (Hrsg.): Die Bildwerke Johann Gottfried Schadows. Berlin 1951
Günter de Bruyn: Preußens Luise. Vom Entstehen und Vergehen einer Legende. Berlin 2001
Thomas Maria Blisniewski (de): Johann Gottfried Schadow. Die Zeichnungen. Deutscher Verlag für Kunstwissenschaft, Berlin 2006, in: sehepunkte 7 (2007), Nr. 5 vom 15. Mai 2007 (Online)
Fondation du musée de la ville de Berlin und Schadow Gesellschaft Berlin e. V. (Hrsg.): Unser Schadow. Gratulationen zum 250. Geburtstag. Ausstellungskatalog, Berlin, 2014

Notes et références

↑ (en) Chritopher John Murray , 1760-1850,, Encyclopedia of the Romantic Era, vol. 2, Taylor & Francis,, 2004, 1277 p. (ISBN 1-57958-361-X), p. 1000.
↑ William Vaughan (trad. Christine Thiollier), L'art du xx^e siècle, Citadelles, Mazenod, 1989, 626 p. (ISBN 978-1-57958-361-3, lire en ligne), p. 246.

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[1] (en) Chritopher John Murray , 1760-1850,, Encyclopedia of the Romantic Era, vol. 2, Taylor & Francis,, 2004, 1277 p. (ISBN 1-57958-361-X), p. 1000.

[2] William Vaughan (trad. Christine Thiollier), L'art du xx^e siècle, Citadelles, Mazenod, 1989, 626 p. (ISBN 978-1-57958-361-3, lire en ligne), p. 246.

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