En , elle obtient un doctorat en histoire à l'Université Panthéon-Sorbonne avec une thèse intitulée Lectures et usages du roman en France, de 1830 à l'avènement du Second Empire et rédigée sous la direction d'Alain Corbin[3].
Ses travaux portent en particulier sur les usages sociaux et politiques de la littérature en France au XIXe siècle, sur l'utilisation en histoire et en sciences sociales de la littérature ou encore sur la description des mondes sociaux au travers de ce même art[7]. Judith Lyon-Caen travaille également sur la place des témoignages et de la littérature dans l'historiographie de la Shoah[8].
Prix
En novembre 2019, Judith Lyon-Caen reçoit Le Grand prix de la Critique littéraire pour son ouvrage La griffe du temps. Ce que l’histoire peut dire de la littérature[9].
Judith Lyon-Caen, La lecture et la vie : les usages du roman au temps de Balzac, Paris, Tallandier, , 383 p. (ISBN978-2847343090).
Judith Lyon-Caen et Dinah Ribard, L'historien et la littérature, Paris, La Découverte, coll. « Repères », , 128 p. (ISBN978-2707159014).
Judith Lyon-Caen, La griffe du temps : ce que l’histoire peut dire de la littérature, Paris, Gallimard, coll. « Essais », , 304 p. (ISBN978-2072826696).
Janina Hescheles Altman, Judith Lyon-Caen (éd.) et Livia Parnes (éd.) (trad. du polonais par Agnieszka Żuk), À travers les yeux d'une fille de douze ans, Paris, Classiques Garnier, coll. « Littérature, histoire, politique » (no 26), , 136 p. (ISBN978-2406060949).
Michel Borwicz (préf. René Cassin), Écrits des condamnés à mort sous l'occupation nazie. 1939-1945 : Édition de Judith Lyon-Caen, Paris, Gallimard, coll. « TEL » (no 450), (ISBN9782073000309)
↑Judith Lyon-Caen, « « Le chant, lui, s’échappera... »: Pour une histoire des sources littéraires de l’histoire de la Shoah », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. N° 139, no 3, , p. 45–57 (ISSN0294-1759, DOI10.3917/ving.139.0045, lire en ligne, consulté le )