À la suite de l'élection de Christian Jacob à la présidence de LR en , il est nommé secrétaire général adjoint du parti chargé de la région Hauts-de-France.
Après des études au collège Suzanne-Deutsch de Moÿ-de-l'Aisne, puis Josquin-Dès-Près de Beaurevoir[Où ?], il entre au lycée Saint-Jean à Saint-Quentin. Après l'obtention du baccalauréat, il entre au Prytanée national militaire de La Flèche afin d'y préparer le concours de l'ESM Saint-Cyr pour devenir officier dans l'armée. Il obtient finalement une licence d'économie à l'université de Valenciennes et un master en entrepreneuriat et management des PME à l'IAE de Valenciennes en 2008, qu'il effectue en alternance dans un pôle de compétitivité pour la construction et l'accompagnement au montage des projets de recherche et développement, aux côtés des équipementiers et des TPE-PME de l'industrie automobile.
À la fin de ses études, il devient chef de projet dans l'industrie.
Parcours politique
Débuts
En 2003, à l'âge de 18 ans, il adhère à l'UMP et milite pour les Jeunes Populaires de l'Aisne, dont il devient le responsable départemental en 2009. Proche de Xavier Bertrand, ce dernier lui confie notamment la responsabilité de son association politique « La Manufacture » pour la région Picardie.
En 2013, il est contraint de démissionner de son poste de responsable départemental des Jeunes Populaires de l’Aisne et de secrétaire national de l’UMP à la suite d'un accident sous l'emprise de l'alcool, avec un taux de 1,24 gramme d’alcool par litre de sang[1].
Lors des élections départementales de 2015, il se présente dans le canton de Ribemont en binôme avec Orane Gobert. Il arrive troisième au premier tour de l'élection avec 25,59 % des voix, et décide de se maintenir au second tour dans une triangulaire, face aux binômes du FN et du PS. Il termine troisième avec 22,82 % des voix[2].
Député
À la suite des élections régionales de 2015, Xavier Bertrand démissionne de son mandat de député de la 2e circonscription de l'Aisne pour se consacrer à la présidence de la région Hauts-de-France. Julien Dive se présente à la primaire organisée au sein des Républicains pour choisir le candidat à la députation. Il remporte l'investiture LR avec 55 % des voix, contre 40 % pour l’adjoint au maire de Saint-Quentin, Thomas Dudebout, et 5 % pour le maire de Gricourt, Roland Varlet[3]. Le , il remporte l'élection législative partielle au second tour avec 61,14 %, face à la candidate du FN[4]. Il entre en fonction le , à l'âge de 30 ans, et devient le plus jeune député masculin de la XIVe législature[2].
Le , il est réélu député dans la 2e circonscription de l'Aisne avec 64,97 % des voix, face à la candidate du FN[5]. La République en marche ne présente pas de candidat face à lui[6]. Membre de la commission des Affaires économiques, il y exerce la fonction de whip du groupe Les Républicains puis en devient vice-président en [7].
En application de la loi sur le cumul des mandats, il cède son siège de maire d'Itancourt à son premier adjoint, Régis Nollet, le [8]. Il conserve néanmoins son siège de conseiller municipal. Après avoir mené la liste de la majorité sortante lors des élections municipales de 2020, il est réélu conseiller municipal d'Itancourt[9].
De à , il est président de la mission d'information relative aux freins à la transition énergétique[10],[11]. Depuis le , il préside la mission parlementaire sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate[12].
En réaction à la tribune de trois maires "Les Républicains" parue dans le Journal du dimanche du en faveur d'une légalisation de l'usage du cannabis en France[13], un appel de quatre-vingt parlementaires Les Républicains, signé par Julien Dive[14], paraît dans ce même journal pour s'opposer à ce projet[15].
En octobre 2020, lors du débat à l'Assemblée nationale à propos de la levée de l'interdiction des insecticides néonicotinoïdes, Julien Dive avance comme argument qu'« une betterave ne fait pas de fleurs, une betterave n’attirera donc jamais d’abeilles »[16], mésestimant ainsi le rôle de contaminateur de ce produit des sols, airs et eaux de surface[17]. Il se prononce pour la levée de cette interdiction et la réintroduction temporaire de ces insecticides dans la culture de la betterave sucrière, afin de « trouver une solution pérenne pour l'ensemble de la filière »[18].
En septembre 2020, après avoir interrogé le gouvernement sur la fermeture de l'usine Bridgestone à Béthune, il indique travailler sur un renforcement de la « loi Florange » pour forcer les entreprises qui délocalisent à rembourser les aides de l’État[19].
En 2023, lors du débat sur la réforme des retraites, il prend position contre le texte et fait partie des 19 députés de son groupe à voter la motion de censure transpartisane proposée par Charles de Courson[21].