Louis, un écrivain, revient voir sa famille dans son village natal après douze années d'absence, pour annoncer sa mort prochaine. Ces retrouvailles ravivent des souvenirs mais créent des tensions entre les membres de la famille.
Lors de sa présentation au Festival de Cannes 2016, le film divise la critique[2]. Cependant, lors de la sortie nationale quelques mois plus tard, il est plutôt bien accueilli par la critique et le public[3].
Le site français Allociné propose une note moyenne de 3,2/5 à partir de l'interprétation de quarante-quatre titres de presse[3]. Quant au public, il accueille le film avec une moyenne de 3,6/5 sur Allociné[4].
Le Monde écrit : « Le film est un traité clinique de la folie familiale, une saisissante coupe in vivo de l'égarement de l'amour. » Pour La Croix, « Grand prix et prix œcuménique au Festival de Cannes, cette libre adaptation de la pièce de Jean-Luc Lagarce confirme l'immense talent de Xavier Dolan, le petit génie du cinéma québécois. » Le magazine Femme actuelle approuve : « Voilà un huis clos magnifique et poignant sur une famille en plein chaos, incapable de communiquer. Ce film, qui oscille entre retenue et éclats, offre à des comédiens pourtant déjà bien aguerris l'une de leurs plus belles prestations, à fleur de peau. »
Parmi les critiques les plus négatives, Le Parisien : « (…) sur les planches, c'était une pièce implacable, heurtée, fébrile. Sous la caméra de Dolan, c'est un numéro de cirque épuisant, la plupart du temps filmé au plan serré, une manie, décidément. », et Libération : « Dolan a cette façon bien à lui de ne pas faire confiance à ses acteurs, de ne jamais leur abandonner la charge de produire un écart (un jeu) entre le texte et la signification. Chacun d'eux résiste donc comme il le peut à cette rivalité du film avec la star. »
Box-office
Lors de sa première semaine d'exploitation, le film démarre avec 405 031 entrées, prenant la première place du box-office français[5]. Au bout de 12 semaines d'exploitation, le film cumule 1 058 503 entrées[6].
Le film figure dans la liste « Canada's Top Ten », des dix meilleurs longs-métrages canadiens de 2016, sélectionnés par un jury composé de sept réalisateurs et experts de l'industrie du cinéma, coordonné par le TIFF[7].
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.Xavier Dolan a découvert la pièce de Jean-Luc Lagarce grâce à Anne Dorval, son actrice fétiche, qui l'avait interprétée sur scène[12].
Le film est dédié à François Barbeau, mort en , notamment costumier de certains des films de Xavier Dolan.
Musiques du film
Complétant la musique originale de Gabriel Yared, les musiques accompagnant certaines scènes du film ont été soigneusement choisies [13] :
Pour la chanson d'O-Zone, dansée par les personnages, il s'agit d'un anachronisme, l'histoire se passant dans les années 1990 et la musique étant sortie en 2003.
Notes et références
↑Manon Garrigues, « 5 choses à savoir sur "Juste la fin du monde" de Xavier Dolan », Vogue, (lire en ligne)
L'année indiquée est celle de la cérémonie. Les films sont ceux qui sont proposés à la nomination par le Canada ; tous ne figurent pas dans la liste finale des films nommés.