En octobre 1970, à la suite des revendications et actes terroristes du Front de libération du Québec (FLQ), le gouvernement canadien adopte la Loi des mesures de guerre pour rétablir la loi et l'ordre. Cette mesure mènera à l'arrestation arbitraire d'environ 500 personnes, contre lesquelles aucune accusation ne sera portée. Le film suit cinq personnages fictifs durant cet épisode de l'histoire québécoise.
Dans un article du magazine Cinéma Québec paru en , le journaliste Pierre Vallières, membre du FLQ emprisonné pendant la crise d'Octobre, fait une critique acerbe du film. Il reproche au réalisateur Michel Brault d'avoir dépolitisé son film et de « taire l'essentiel des événements dont il tire pourtant sa raison d'être »[2]. Selon lui, « la révolte et l'écœurement qui se promenaient d'un étage à l'autre de Parthenais (la prison où étaient détenus les prisonniers) n'avaient rien à voir avec les sanglots de Jean Lapointe ni avec les critiques timides du médecin X »[2]. Il déclare que les conversations entre prisonniers étaient très politiques. Vallières croit que Brault contribue ainsi involontairement à une amnésie collective encouragée par les autorités[2].
Canadian Film Awards, Meilleur scénario original : Michel Brault pour Les Ordres
Canadian Film Awards, Meilleure réalisation : Michel Brault pour Les Ordres
Successivement classé en 1984, 1993 et 2004, dans les scrutins périodiquement organisés par le Festival du film de Toronto comme l'un des sept « plus grands films canadiens de tous les temps ».
↑ ab et cPierre Vallières, « Témoignage d'un otage privilégié des «ordres». Brault a manqué son coup », Cinéma Québec, vol. 4, no 1, , p. 18-20 (lire en ligne)
L'année indiquée est celle de la cérémonie. Les films sont ceux qui sont proposés à la nomination par le Canada ; tous ne figurent pas dans la liste finale des films nommés.