L'étoile est une naine rouge d'une masse et d'un rayon de 41 et 39 % des valeurs respectives du Soleil, et d'une température de surface avoisinant les 3 500K[5],[7]. Il lui faut environ 39 jours pour effectuer un tour complet sur elle-même[6].
Système planétaire
Les deux planètes sont plus massives que la Terre, mais elles font toujours partie de la catégorie des super-Terres à surface rocheuse, avec des masses situées entre 7 et 8 fois la masse de la Terre. K2-18 b, la planète la moins proche de l'étoile, a une période orbitale de 33 jours, un demi-grand axe supérieur à 0,143 UA et une température d'équilibre d'environ 250 K[8] (soit -23 °C, très proche de la température d'équilibre de la Terre (255 K, soit -18 °C) ; les astronomes pensent en conséquence que cette planète peut posséder de bonnes conditions pour avoir de l'eau liquide en surface.
Les astronomes ont émis l'hypothèse de deux scénarios rendant possible l'habitabilité de la planète : il pourrait s'agir d'une planète rocheuse avec de l'eau liquide en surface ou bien une planète recouverte d'une épaisse couche de glace. Les chercheurs pensent que l'exploitation du télescope spatial James Webb, lancé en 2021, rendra possible la collecte d'informations permettant de mieux caractériser son atmosphère[9].
Le , il est révélé que de l'eau a été détectée sous forme de vapeur dans l'atmosphère de la planète, grâce aux données acquises par le télescope spatial Hubble. Ces données indiquent une atmosphère probablement riche en hydrogène et en hélium contenant des nuages d'eau ainsi qu'une possibilité de précipitations semblables à celles de la Terre[11]. Il s’agit ainsi de la première exoplanète située dans la zone habitable de son étoile où l'on a détecté la signature moléculaire de l'eau[12]. Des algorithmes ont été développés en 2016-2017 pour Hubble afin qu'il puisse analyser la lumière filtrée émise par l'atmosphère de la planète[13]. Cette découverte n'implique pas que de l'eau à l'état liquide soit également présente sur la surface de la planète, bien que cela reste possible[14],[13].
K2-18 c, super-Terre chaude
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En 2017, l'astronome canadien Ryan Cloutier et ses collaborateurs annoncent la découverte d'une seconde planète à une distance plus rapprochée de l'étoile que ne l'est sa compagne[6]. L'existence de la planète est confirmée en par la même équipe[15].
↑ a et b(en) N. Zachariaset al., « The fourth US Naval Observatory CCD Astrograph Catalog (UCAC4) », Catalogue de données en ligne VizieR : I/322A. Publié à l'origine dans : 2012yCat.1322....0Z; 2013AJ....145...44Z, (Bibcode2012yCat.1322....0Z)
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[Cloutier et al. 2017] (en) Cloutier R, Astudillo-Defru N, Doyon R, Bonfils X, Almenara JM, Benneke B, Bouchy F, Delfosse X, Ehrenreich D, Forveille T, Lovis C, Mayor M, Menou K, Murgas F, Pepe F, Rowe J, Santos NC, Udry S et Wünsche A, « Characterization of the K2-18 multi-planetary system with HARPS », Astronomy & Astrophysics, vol. 608, (DOI10.1051/0004-6361/201731558, lire en ligne).
[Cloutier et al. 2018] (en) R Cloutier et al., « Confirmation of the radial velocity super-Earth K2-18c with HARPS and CARMENES » [« Confirmation de la super-Terre découverte en vitesses radiales K2-18 c avec HARPS et CARMENES »], Astronomy & Astrophysics, accepté le 12 octobre 2018 sur arxiv.