La région a connu des troubles en 1824 et, en 1833, une scission est intervenue entre les deux royaumes ennemis séparés par la Falémé : le Goye et le Kaméra[2].
Géographie
La capitale du Kaméra était Makhana (ou Maxana, Maxanna).
Ses habitants étaient surtout des Soninkés appartenant au clan royal des Bathily, mais des Peuls et des Mandingues y vivaient également[3].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(en) Andrew F. Clark et Lucie Colvin Phillips, « Kamera », dans Historical Dictionary of Senegal, Metuchen (N. J.) et Londres, The Scarecrow Press, , 2e éd., p.175.
Sékéné Mody Cissoko, Le Khasso face à l'Empire toucouleur et à la France dans le Haut-Sénégal : 1854-1890, L'Harmattan, Paris, 1988, 351 p. (ISBN2-7384-0133-3) (texte remanié de la 2e d'une thèse de Lettres soutenue à Paris 1 en 1979)
Louis Faidherbe, « Le Gadiaga : Guoy et Kaméra », in Notice sur la colonie du Sénégal et sur les pays qui sont en relation avec elle, Arthus Bertrand, Paris, 1859, p. 49-50
François Manchuelle, Les diasporas des travailleurs soninké (1848-1960) : migrants volontaires (traduction de Raphaëlle Masseaut), Karthala, Paris, 2004, 348 p. (ISBN2-84586-535-X)
Yves-Jean Saint-Martin, Le Sénégal sous le second Empire: naissance d'un empire colonial (1850-1871), Éditions Karthala, , 671 p. (ISBN978-2-86537-201-0, lire en ligne), « Le Gadiaga : Goye et Kamera », p. 69-70.