Karoline Georges naît le 22 juin 1970 à Montréal[1]. Elle suit des cours en ballet classique pendant une quinzaine d'années, mais un accident routier l'empêche finalement de poursuivre dans cette voie[2]. Elle poursuit des études supérieures en arts interdisciplinaires et en cinéma à l'Université du Québec à Chicoutimi, puis des études en histoire de l’art à l'Université du Québec à Montréal[3].
Carrière
La Mue de l'hermaphrodite, son premier roman, paraît en 2001 aux Éditions Leméac, avant qu'elle ne publie en 2003, toujours aux Éditions Leméac, L'Itinérante qui venait du Nord, un ouvrage de littérature d'enfance et de jeunesse qui remporte le Sceau d'argent du Prix du livre M. Christie[4]. Karoline Georges fait ensuite paraître Ataraxie (L’Effet pourpre, 2004) ainsi que (l’individualiste) (Maelström / Bruxelles, 2006)[5],[6].
En 2011, elle attire de nouveau l'attention avec Sous béton publié chez les Éditions Alto, repris par les Éditions Folio SF en 2018[7],[8],[9],[10]. Elle fait aussi paraître un recueil de nouvelles, Variations endogènes, publié aux Éditions Alto en 2014[3],[11],[12]. En 2017, elle publie De synthèse aux Éditions Alto[13],[14].
Karoline Georges signe également des textes dans des publications collectives, notamment dans Table des matières (Quartanier, 2007) ainsi que Hoax (Éditions ères, 2008). En plus d'assurer la scénarisation de courts-métrages, elle signe des textes dans diverses revues littéraires et artistiques (Virages, Zinc, XYZ, Estuaire et Vie des arts)[3].
Elle participe notamment aux Rencontres Internationales Paris/Berlin, à L’art au féminin, aux Entretiens Jacques Cartier à Lyon, au Marché francophone de la Poésie de Montréal, à la Manifestation Internationale d’art de Québec, au Festival Voix d’Amériques ainsi qu'au Festival International de la littérature[3],[15],[16].
Récipiendaire du Prix d'excellence de la Famille des Arts et du département d'histoire de l'art de l'Université du Québec à Montréal, elle remporte également le FutureFest Art Prize, au Royaume-Uni, en 2016, le Prix Jacques-Brossard ainsi que le Prix du Gouverneur général, catégorie romans et nouvelles de langue française, en 2018 pour son roman De synthèse[17],[18],[19].
Karoline Georges gagne aussi le Prix Relève du Conseil Montérégien de la Culture et des Communications en 2006. De plus, en 2021, elle est désignée Artiste de l'année en Montérégie par le Conseil des arts et des lettres du Québec[3],[20].
Œuvres
Romans
La mue de l'hermaphrodite, Montréal, Éditions Leméac, 2001, 109 p. [Réédition : Paris, Éditions ères, 2008] [Réédition : Montréal, Bibliothèque québécoise, 2020] (ISBN2-7609-3239-7 et 9782894064481)
2006 - Récipiendaire : Prix Relève du Conseil Montérégien de la Culture et des Communications[21]
2009 - Sélection du Jury : Prix Poésie Média de la Biennale Internationale des Poètes en Val De Marne (pour Programme d'entraînement à l'usage d'une conscience hygiénique)
↑Jonathan Lamy, « Poésie de béton. Repères de Karoline Georges », Inter : art actuel, no 121, , p. 52–53 (ISSN0825-8708 et 1923-2764, lire en ligne, consulté le )
↑Pascale Raud, « Éric Gauthier, Karoline Georges, Bertrand Laverdure », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 145, , p. 26–27 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
↑Chantal Guy, « Stupeur et tourments », La Presse, , p. ARTS SPECTACLES4.
↑Danielle Laurin, « Sexe, cruauté et perversité vus par Karoline Georges », Le Devoir, , p. F3.
↑Chantal Guy, « Le culte absolu de l'image », La Presse, , p. ARTS_8.
↑« Le regard extraterrestre de Karoline Georges : L'auteure du roman De synthèse discutera de ses techniques d'écriture lors d'une classe de maître aux Correspondances d'Eastman », Le Devoir, , p. LeD26.