Elle est représentée par la galerie Jocelyn Wolff (Paris) et la galerie Meyer Riegger (Berlin, Karlsruhe).
Œuvre
En 2007, Katinka Bock filme le naufrage d'une barque emplie de pierres, en prise par le courant. Cette vidéo Couler un tas de pierres chargée de symbole inquiète le spectateur. L'eau est une matière qu'utilise souvent Katinka Bock[2].
Dans sa pratique de la sculpture, elle questionne le passage du temps et la représentation de l'espace[3].
Elle cherche à établir avec ses œuvres un rapport avec l’espace d’exposition ou avec une condition particulière du lieu.
Le matériau est toujours au cœur de ses projets. Elle emploie souvent des matériaux minéraux comme la céramique, la pierre calcaire, la terre crue, le goudron ainsi que l’eau ou des objets du quotidien[4]. Elle explore la "coexistence" des matériaux tout en respectant les caractéristiques de chaque matière[5].
L’œuvre de Katinka Bock est proche Ian Kiaer, Killian Rutheman, Lydia Gifford, Eva Hesse et Gabriel Orozco. L'art de Katinka Bock refuse la monumentalité virile de la sculpture. Elle préfère utiliser des gestes simples comme plier, enrouler, poser. Katinka Bock utilise des matières molles comme le goudron, la céramique ou l’argile, qu'elle découpe, enroule sur elle même, plie, y laisse des traces et des empreintes[2].
Katinka Bock, Synagogue de Delme, Joanna Fiduccia, artforum on line, août 2008
The Sound of Distance (cat. monographique), De Vleeshal, Middelbourg, Pays-Bas, textes de Lorenzo Benedetti, Thomas Boutoux, Vanessa Clairet, 2009
Neue Alchemie, New Alchemy, contemporary Art after Beuys (cat.), Landesmuseum für Kunst und Kulturgeschichte, Münster, 2010
Carte Blanche, Mouvement, numéro 57, oct.-déc. 2010
Works. Œuvres. Werke. Words. Mots. Worte, textes de Kim West, Natascha Sadr, Haghighi an, Sabeth Buchmann, éd. Paraguay Press, Paris, et Verlag für moderne Kunst, Nürnberg, 2010
Antidote. Sept expositions ! Une collection constituée entre 2005 et 2011, édition JRP/Ringier, Zürich, 2011
Projet pour l‘art contemporain, 10 ans d‘acquisitions, textes d'Emma Lavigne, Paris, Société des amis du musée national d'Art moderne, Centre Pompidou, Somogy éditions d‘art, 2012
