Trois personnages sont au cœur de l'intrigue tout au long du film : Thierry Prungnaud, membre du GIGN ; Carole Jeanton, analyste au ministère des affaires étrangères et Yahia Abdallah, djihadiste déterminé. Devant 21 millions de téléspectateurs, l'assaut du GIGN met finalement un terme à la prise d’otages.
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Critique
L'Assaut reçoit une majorité de critiques positives[2] ; plusieurs d'entre elles mettant en évidence que le film est plus réussi dans les scènes d'action qu'intimistes.
Quant aux critiques négatives, elles visent à la fois la forme et le fond :
- par souci de réalisme du film, les terroristes parlent dans leur langue avec des sous-titres en français passant trop vite et dont les caractères sont plus petits que la normale.
- la compréhension de l'assaut final est difficilement perceptible une fois le contact établi dans l'avion, les protagonistes étant filmés en très gros plans, sur les têtes (une tête à la fois) au point qu’on ne sait pas s’ils sont dans le cockpit ou dans la cabine. Les scènes successives manquant totalement de recul, deviennent lassantes au bout de 10 minutes car elles obturent complètement les déplacements des personnages dans l’avion et lorsque l’un est abattu, on ne sait pas dans quelle partie de l’appareil il s’est écroulé[3].
Box-office
Pour un budget de 4 millions d'euros[4], L'Assaut a totalisé 515 936 entrées en France[5].
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Analyse
Dans un souci de réalisme, une bonne partie des figurants n'apparaissant que cagoulés étaient de vrais gendarmes du GIGN.
En revanche, si le déroulement des opérations à l'intérieur de l'avion a été globalement respecté, de grosses différences peuvent être notées dans les événements se déroulant hors de l'avion :
le premier gendarme à entrer n'était pas Thierry Prungnaud mais Éric Arlecchini (qui décédera deux ans plus tard dans un accident de plongée) ;
Thierry Prungnaud, témoigne : « Je suis rentré en deuxième dans l'Airbus car un coéquipier me couvrait, j'ai tué deux terroristes, blessé un troisième avant qu'un quatrième, caché dans le poste de pilotage, ne me tire une rafale de sept balles, dont une qui me frappa au niveau de la visière du casque. Elle m'a complètement sonné, je me suis effondré, ensuite j'ai vu une grenade atterrir à côté de moi, j'ai réussi à me tourner sur le flanc, mon gilet m'a protégé le dos mais le reste de mon corps fut criblé d'éclats… »[6]
Alain Pustelnik, chef de groupe de la passerelle avant qui entre en troisième en position à côté d'Éric Arlecchini (le film le montre lorsqu'il prend une première balle dans la cuisse, une autre lui sectionnant les tendons du genou droit), déclare : « La partie intervention dans l’Airbus est bien fidèle à la réalité surtout avec les opérationnels actuels qui jouent notre propre rôle »[7] ;
il y avait des blindés en soutien prêts à barrer la piste[8] ;
il n'y avait pas non plus d'hélicoptère en soutien.