Il prend en charge pendant plus de vingt-cinq ans la direction artistique de l'harmonie millavoise, de l'orphéon Les Montagnards et de l'Union orphéonique, sociétés musicales de l'Aveyron[2],[3]. Il dirige, à partir de 1925, l'orchestre du Grand Café du Jardin à Rodez, au programme duquel se trouvent des musiques de danse comme les valses, paso doble, fox trot et polka mais aussi l'ouverture des Noces de Figaro[4].
Son ami Déodat de Séverac lui dédie en 1911 une pièce de son recueil En vacances[5].
En 1924, alors qu'il est directeur de la Lyre ruthénoise, il publie, avec Arthémon Durand-Picoral (1862-1937), instituteur et mainteneur du Félibrige et Louis Debrons (1881-1941), compositeur félibre et musicien de l'Escolo Oubernhato, Lou mariage de Peyrouton et Morgorido[6], réédité en 2018[7]. Folkloriste, il collecte au début du XXe siècle des chansons du Rouergue en langue occitane qu'il publie en deux volumes en 1925[8] et 1930[9] avec leur traduction en français, la musique notée de leur mélodie et les conditions de leur collecte. Le recueil est réédité en 1996 par les Éditions du Rouergue[10].
↑Lou mariage de Peyrouton et Morgorido (Texte et musique notée), Rodez, imprimerie Carrère, , 64 p. (BNF32133624)
↑(oc) Lou moriage de Peyroutou et Morgorido (Texte et musique notée. Reproduction en fac-similé), Nîmes, Lacour-Ollé, , 63 p. (ISBN978-2-7504-4911-7, BNF45655360)
↑Chansons du Rouergue, recueillies et harmonisées par Léon Froment. Vol. I (préf. Léon Moulin, ill. Eugène Viala), Paris, Éditions Maurice Senart, , 47 p. (BNF42997764)
↑Chansons du Rouergue, recueillies et harmonisées par Léon Froment. Vol. II (ill. Levézou), Paris, Éditions Maurice Senart, , 64 p. (BNF42997765)