À la fin du XIXe siècle, des anarchistes italiens, dix hommes, une femme, libertaires, collectivistes, émigrent au Brésil pour y fonder une communauté sans chef, sans hiérarchie, sans patron, sans police, mais pas sans conflit, ni passion[1].
« Avant tout La Cecilia (pour moi) est un film sur la migration. Sur le passage d'un pays à un autre, d'une culture à une autre, d'une langue, d'une société, à une autre langue, une autre société. Aussi bien sur le passage d'un type de lutte à un autre, d'une sorte de marginalité à une autre. »
« La Cécilia : à la fin du 19e siècle, des anarchistes italiens, dix hommes, une femme, libertaires, collectivistes, émigrent au Brésil pour y fonder une communauté sans chef, sans hiérarchie, sans patron, sans police, mais pas sans conflit, ni passion. Cette utopie d’hier convoque quelques-unes des questions brûlantes d’aujourd’hui : celle d’une organisation non répressive, celle de la circulation du savoir et du pouvoir, celle de la libération des femmes et de la lutte contre l’appareil familial. Les seuls rêves intéressants sont ceux qui mettent en crise le vieux monde et, en celui-là même qui rêve, le vieil homme. L’utilité des utopies se mesure aux résistances qu’elles rencontrent[2]. »
Maria A. Semilla Duran, Jorge P. Santiago, François Laplantine, Utopies, enchantements et hybridité dans la ville ibérique et latino-américaine, éditions des Archives contemporaines, 2012, 283 pages Lire en ligne
Thierry Paquot, Utopies et utopistes, La Découverte, coll. « Repères » n° 484, 2007, 128 pages Lire en ligne
René Prédal, Cinéma sous influence. Le cinéma à l'épreuve de l'Histoire, de la littérature et des genres, L'Harmattan, coll. « Champs visuels », 2007, 266 pages Lire en ligne
Jacques de Courson, L'Appétit du futur. Voyage au cœur de la prospective, ECLM, coll. « Dossier pour un débat » n° 149, 2005 Lire en ligne
Articles
Michel Antony, « Entre Italie et Brésil. Autour de Giovanni Rossi et de La Cecilia. Expérimentations et ouvrages utopiques », Cahiers Charles Fourrier, n° 23, 2012, texte intégral
Jean-Luc Douin, « "La Cecilia", de Jean-Louis Comolli », Le Monde, , [lire en ligne]
Travaux universitaires
Jean Maitron, Bulletin anarchiste, Le Mouvement social, n° 104, jull.-sept. 1978, pp. 95-102 Lire en ligne
Michel Serceau, Le mythe, le miroir et le divan pour lire le cinéma, Presses universitaires du Septentrion, Villeneuve-d'Ascq (Nord), coll. « Arts du spectacle », 2009, 374 pages Lire en ligne
Céline Leclère, « Jean-Louis Comolli : la politique à l’usage du temps », La Pensée de midi, 2004/2, n° 12, 160 pages Lire en ligne