En Espagne, vers 1547, afin d'éclaircir les mystères qui entourent la mort de sa sœur Elizabeth, Francis Barnard se rend au château où elle vivait en compagnie de son mari Nicholas. Nicholas Medina, fils d'un redoutable inquisiteur espagnol, sombre lentement dans la folie, persuadé d'avoir enterré vivante sa femme.
Le comte Don Nicholas Medina croit que son épouse Elizabeth a été enterrée vivante tout comme le fut sa mère, Isabella, coupable d'adultère. Avec Francis, le frère de celle-ci et le docteur Léon, ils ouvrent le cercueil, constatant effectivement que ce fut le cas. À partir de cet instant, le fantôme d'Elizabeth ne cesse de se manifester. En réalité, elle n'est pas morte ! Trompant son mari avec le docteur, elle et ce dernier ont décidé de monter une machination afin de le rendre fou et de récupérer ainsi ses biens.
Le couple réussit leur coup mais l'âme du père de Nicholas - Sébastian, horrible inquisiteur -, va posséder son fils qui tuera Léon et enfermera Elizabeth dans une cage de fer. Son frère, décontenancé par la situation, est ensuite attaché sur une table de tortures au-dessus de laquelle un lourd pendule tranchant descend au fur et à mesure du bon vouloir du bourreau. C'est la sœur de Nicholas, Catherine, qui avec l'aide d'un domestique, sauve Francis et précipite "Nicholas-Sébastian" dans la même fosse que Léon. Elizabeth, elle, deviendra victime de son propre piège, c'est-à-dire mourir enfermée vivante dans sa cage.
Fiche technique
Titre original : The Pit and the Pendulum
Titre français : La Chambre des tortures
Réalisation : Roger Corman, assisté de Jack Bohrer et Lou Place
La Chambres des tortures est la deuxième des huit adaptations d'histoires d'Edgar Allan Poe réalisées par Roger Corman entre 1961 et 1965. Celles-ci furent :
Durant le tournage de la scène de démence, Vincent Price, emporté dans le délire de son rôle, serra si violemment le cou de Barbara Steele qu'il manqua l'étrangler réellement. Elle en fut quitte pour quelques douleurs cervicales[réf. nécessaire].
Quand on demandait à Vincent Price pourquoi il s'abaissait à tourner dans des petites productions telles que celles-ci, il répondait ironiquement: « J'aime le rythme soutenu. Sur un tournage plus ambitieux, on travaille beaucoup plus lentement. Parfois un seul film peut réclamer 9 mois de tournage. 9 mois! Vous vous rendez compte? Autant que pour faire un enfant ! »[réf. nécessaire]
Notes et références
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