La commune présente un risque de submersion marine[8].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal de Lanchère S Nord, l'Hable d'Ault et divers autres petits cours d'eau[Carte 1].
Le Hâble d'Ault, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Woignarue et se jette dans la Somme canalisée en limite des communes de Cayeux-sur-Mer et de Lanchères[9].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cayeux-sur-Mer à 5 km à vol d'oiseau[13], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 761,1 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Statistiques 1991-2020 et records CAYEUX-SUR-MER (80) - alt : 4m, lat : 50°11'13"N, lon : 1°31'16"E Records établis sur la période du 01-01-2006 au 03-12-2023
Source : « Fiche 80182003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Lanchères est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle est située hors unité urbaine[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[18]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d'urbanisme s'y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l'équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (64 %), prairies (13,6 %), zones urbanisées (7,4 %), zones humides intérieures (7 %), zones humides côtières (3,3 %), forêts (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[23]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars no 5 (Cayeux - Friville-Escarbotin - Abbeville), no 6 (Cayeux - Saint-Valery - Abbeville) et no 7 (Lanchères - Friville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[25].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Langaratum en 1088 ; Lanscenescuria en 1218 ; Lanchières en 1301 ; Lencelles — Lancelle en 1513 ; Lanchères en 1646 ; Lancher en 1657 ; Leucher en 1690 ; Lanchère en 1710 ; Lenchères en 1757 ; Lenchère en 1763 ; L'Enchère en 1771[26].
Lanchères doit avoir pour radical lancus, qui avait jadis la signification de mansus pris avec une acception assez étendue ce n'était pas seulement l'habitation , mais bien la manse avec ses dépendances[27] ou l'équivalent picard, au pluriel , de l'oïllancière « abée d'un moulin », « canal de décharge par lequel l'eau s'écoule quand les moulins ne tournent pas »[28].
Le service public ferroviaire cesse en 1972, et la gare est depuis utilisée dans le cadre de l'exploitation touristique du Chemin de fer de la baie de Somme (CFBS).
Dans le cadre de ses aménagements paysagers et architecturaux, la commune utilise de concert la brique et le galet. C'est ainsi qu'un lavoir a été créé à Poutrincourt et que six des sept Abribus ont été traités de manière à créer une unité dans le village et ses hameaux[24],[41].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].
En 2021, la commune comptait 918 habitants[Note 4], en évolution de +1,77 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Le maximum de la population a été atteint en 1872 avec 1 139 habitants.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,2 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 466 hommes pour 456 femmes, soit un taux de 50,54 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,4
6,7
75-89 ans
10,1
19,3
60-74 ans
20,0
22,3
45-59 ans
24,1
20,0
30-44 ans
17,1
14,4
15-29 ans
12,7
17,4
0-14 ans
15,6
Pyramide des âges du département de la Somme en 2021 en pourcentage[46]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,8
6,7
75-89 ans
9,4
17,2
60-74 ans
18,1
19,8
45-59 ans
19,1
18,2
30-44 ans
17,5
19,4
15-29 ans
18
18,2
0-14 ans
16,2
Enseignement
La commune gère une école primaire publique, l'école élémentaire Paul Vimereu[47].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, du XVIe siècle, avec une cloche de 1520[48].
Statue de saint Christophe, près du monument aux morts. La statue a été dressée après la Deuxième Guerre mondiale, le village ayant été préservé des bombardements[51].
Chapelle consacrée à la Vierge, à l'extérieur du village, route de Saint-Valery-sur-Somme.
De sable au lion d'argent, armé et lampassé de gueules ; au chef cousu de sinople chargé de deux roses en bouton d'or.
Détails
Le blason est tiré des armes de Jean de Biencourt de Poutrincourt qui avait l'avantage de recevoir deux boutons de roses et quatre pots de vin le jour du Saint-Sacrement[54]. Il a été adopté en 1989.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Olivier Bacquet, « Les futures communautés de communes restent à peaufiner : Il y aura bien une communauté d'agglomération d'Abbeville et une communauté de communes du Ponthieu-Marquenterre. Le sort des communes souhaitant "déménager" reste en suspens. », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne).
↑« L'Abbevillois Nicolas Dumont, patron de la nouvelle «agglo» », Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Lanchères », sur le site de Quiélire (consulté le ).
↑Pauline Dewez, « Décès de Guy Delahaye « un maire efficace et à l'écoute » : Il a consacré plus de trente ans de sa vie à la commune de Lanchères, l'ancien maire Guy Delahaye s'est éteint le lundi 6 novembre, à l'âge de 75 ans », L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le )« Guy Delahaye remporte les élections municipales à Lanchères en 1977 alors qu'il n'a que 35 ans. Il quittera ce poste 31 ans plus tard »
↑« Un mandat de plus pour Jean-Yves Blondin à Lanchères : Maire de Lanchères (Somme) depuis 2014, Jean-Yves Blondin a vu son mandat être prolongé par le nouveau conseil municipal. Il a déjà prévenu que 2020 serait une "année blanche" », L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le )« Seul candidat à proposer sa candidature, Jean-Yves Blondin est donc devenu maire du village pour la seconde fois en recueillant la totalité des voix de son conseil ».