Ces langues sont utilisées lors des réunions des différents organes de l'ONU, en particulier à l'assemblée générale des Nations unies[N 1] et au Conseil de sécurité[N 2]. Chaque représentant d'un pays peut s'exprimer dans l'une de ces six langues ou, s'il souhaite s'exprimer dans sa propre langue, il devra fournir un interprète qui traduira dans l'une des six langues officielles qui deviendra relais pour les cinq autres.
Les six langues officielles servent également à la diffusion de documents officiels. Tant que les documents ne sont pas disponibles dans les six langues officielles, ils ne sont pas publiés. Généralement, les textes dans les six langues font foi de manière égale. Ceci a pu poser quelques problèmes d'interprétation, en particulier la Résolution 242 du Conseil de sécurité, à propos des Territoires palestiniens occupés par Israël.
Les six langues officielles parlées à l'ONU sont la langue maternelle ou la seconde langue de 2,8 milliards de personnes sur la planète, soit près de 40 % de la population mondiale. Elles sont une des langues officielles de plus de la moitié des États du monde (une centaine).
Parmi les langues les plus parlées dans le monde, l'hindi (2e) et le portugais (5e) ne sont pas des langues officielles de l'ONU. Les nombreuses variantes constituant l'hindoustani compliquent leur reconnaissance en tant que langue officielle. L'hindoustani est peut-être aussi trop limitée dans l'espace mondial.