Jolkesky note qu'il y a des similitudes lexicales avec les langues des familles de langues andoke–urekena(en), arawaks, tucanoanes ainsi qu'avec le Máku(en) et le yaruro[3]. Lozano a également relevé des similitudes entre les langues salivanes et arawaks[4].
Zamponi trouve des ressemblances entre la langue betoi éteinte et le Piaroa-Saliban. Il considère qu'une relation généalogique est plausible, bien que les données sur le betoi soient rares[5].
Labrada montre qu'il existe des similitudes lexicales avec le hodï(en) (jodï), ce qu'il interpréte comme une preuve de l'existence de la famille des langues duho(en)[6]. Cependant, Zamponi note que ces similitudes pourraient aussi être expliquées par le contact entre les locuteurs[5].
Jolkesky inclut les langues salivanes dans la famille des langues duho avec le betoi, le hodï et les langues ticuna–yuri(en)[3].
Vocabulaire
Loukotka énumère les éléments de vocabulaire de base suivants pour les langues salivanes[7] :
(en) Jorge Emilio v Labrada, Is Jodï a Sáliban Language? (Exposé à l'atelier sur les relations historiques entre les langues des Amériques de Leyde), 2-5 septembre 2015, 18 p. (présentation en ligne).
(en) Terrence Kaufman, « Language history in South America: What we know and how to know more », dans Doris L. Payne (dir.), Amazonian Linguistics : Studies in Lowland South American Languages, University of Texas Press, coll. « Texas Linguistics Series », , 584 p. (ISBN9780292786110 et 0292786115, présentation en ligne, lire en ligne), p. 13–74.