Larbi Benboudaoud commence le judo en club à l'âge de 10 ans, d'abord au Bourget puis à Dugny à 15 ans. C'est à partir de la catégorie d'âge junior qu'il remporte des compétitions de niveau national[2].
Il participe à ses premiers Jeux Olympiques en 1996 à Atlanta. Il est battu au premier tour par le brésilien Guimaraes.
Il devient champion du monde en 1999 et vice-champion olympique en 2000. La Fédération française de judo lui décerne, en 2003, le Kimono d’or, qu'il avait déjà failli recevoir en 2000, David Douillet ayant été sacré pour la deuxième fois cette année[3].
En 2003, sort le film Tatami de Camille de Casabianca, une plongée dans l'équipe de France, dont il est le héros.
Il décide de se retirer de la compétition en 2004. Entraîneur de l'équipe nationale féminine à l'INSEP, il est l’entraîneur de Lucie Décosse aux Jeux Olympiques de Londres 2012. Cette dernière y obtient la médaille d'or en catégorie des moins de 70 kg le . En , il est nommé responsable de l'équipe de France féminine[4]. Benboudaoud est nommé en janvier 2021 directeur de la haute performance du judo français par Stéphane Nomis, président de la FFJDA. En désaccord avec la stratégie de Nomis, Benboudaoud quitte son poste en décembre 2022[5].
↑Rédaction, « Franck Chambily et Larbi Benboudaoud nouveaux responsables des équipes de France masculine et féminine », L'ÉQUIPE, (lire en ligne, consulté le ).