Chez certaines espèces pondant de très nombreux œufs, la plupart des larves sont mangées par des prédateurs avant d'atteindre le stade adulte. Les larves peuvent être aquatiques ou terrestres (en surface ou souterraines). Elles ont presque toujours une forme et un mode de vie, voire un milieu de vie très différent de ceux de l'adulte. Certaines larves sont immobiles ou parasites, fixées sur un hôte.
Elles se développent parfois en parasites au détriment d'autres êtres vivants, animaux ou plantes. Ce parasitisme, qui est à l'origine de certaines maladies humaines et animales, est mis à profit dans les méthodes de lutte biologique.
Son corps est généralement mou, et parfois dépourvu des structures locomotrices de l'adulte (pattes, ailes).
Chez les arthropodes, sa croissance passe par des mues successives.
Chez certaines espèces, il existe ainsi plusieurs stades larvaires successifs.
Elle peut connaître des périodes de vie ralentie, appelées diapauses qui lui permettent de résister à la mauvaise saison, à la sécheresse ou au froid.
La métamorphose transforme la larve en adulte reproducteur. Chez les insectes, un stade intermédiaire entre la larve et l'adulte peut être présent (on l'appelle souvent nymphe ou chrysalide chez les lépidoptères, nymphe chez les coléoptères, nymphe ou pupe chez les hyménoptères, pupe chez les diptères).
Plutôt que de chercher à maîtriser la délicate fécondation et ponte de certains poissons, les recherches démontrent l'efficacité de capturer des post-larves (ou PCC pour (en) Post-Larval Capture and Culture)[1] pour les élever avec une nourriture plus facile à produire[2],[3].
Cas
Certaines larves, nées trop tard en fin de la belle saison par exemple ne se transforment pas en adulte (ou imago) au moment normal, mais l'année suivante ou encore plus tard ; on les dits « néoténiques ».
L'axolotl est un cas particulier d'animal dont le développement s'interrompt au stade larvaire et qui peut donc se reproduire à l'état larvaire (néoténique).
Vocabulaire
Pour désigner le stade qui suit celui de larve, on parle parfois (chez les poissons[4] et les crustacés[5],[6] notamment) de stade « post-larvaire » et de « post-larve », mais le plus souvent revient le terme de juvénile.
↑Georges Remoissenet, Marc-André Lafille, Vaiana Joufoques, Cellule Innovation et Valorisation en Aquaculture et Direction de ressources marines, Guide d’accueil des porteurs de projet en aquaculture, (lire en ligne [PDF]), p. 23-24.
↑Patrick Durville, Pierre Bosc, René Galzin et Chantal Conand, « Aptitude à l’élevage des post-larves de poissons coralliens », Ressources marines et commercialisation – Bulletin de la CPS, no 11, , p. 19-29 (lire en ligne).
↑O. Martin, « Élevage des poissons récifaux à partir de post-larves collectées en milieu naturel » (Rapport de stage 3e année), cycle d’ingéniorat Sciences et Technologies de l’eau, Institut des sciences de l’ingénieur de Montpellier, .
↑Patrick Durville, « Colonisation ichtyologique des platiers de La Réunion et biologie des post-larves de poissons coralliens », ECOMAR - Laboratoire d'Ecologie Marine, Université de la Réunion, (résumé).
↑A. Michel, « Les larves phyllosomes et la post-larve de Scyllarides squaïklosus (h. milne edwards)- Scyllaritdae (Crustacés décapodes) », Cah. O.R.S.T.O.M., sér. Océanogr., vol. VI, nos 3-4, (lire en ligne).
↑Mireille Charmantier-Daures, Pierre Thuet, Guy Charmantier et Jean-Paul Trilles, « Tolérance à la salinité et osmorégulation chez les post-larves de Penaeus japonicus et P. chinensis. Effet de la température », Aquatic Living Resources, vol. 1, no 4, , p. 267–276 (ISSN0990-7440 et 1765-2952, DOI10.1051/alr:1988026, lire en ligne, consulté le ).