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Le , le nouveau parti est formé par la fusion du Parti national religieux, du Moledet et du Tkuma[15]. Cependant, Ahi et Hatikva, autres composantes de l'Union nationale, rejettent cette fusion. Leurs dirigeants, Effi Eitam et Aryeh Eldad respectivement, étant tous deux opposés à ce que le parti soit religieux[16], Effi Eitam reprochant en plus l'absence de primaires au sein du nouveau parti[17].
Cinq noms sont alors proposés pour baptiser la nouvelle formation : HaBayit HaYehudi (« le Foyer juif »), Shorashim (« Racines »), Atzma'ut (« Indépendance »), Shalem (« Ensemble »), et Amihai. Lors d'un scrutin sur internet, les adhérents choisirent « le Foyer juif »[18].
Lorsque le Foyer juif rend publique sa liste pour les élections de 2009, cinq des six premières places sont occupées par d'ex-membres du Parti national religieux. Le représentant à la Knesset du TkumaUri Ariel est la seule exception à la troisième place. Les sondages indiquant alors que le Foyer juif pourrait obtenir entre cinq et sept sièges, les six premières places sont âprement discutées. Les ex-membres de l'Union nationale se plaignent à nouveau. L'ancien représentant à la Knesset du Moledet Binyamin Elon indique ne pas vouloir de réélection et est remplacé par Uri Bank, immigrant venant des États-Unis. Les membres restant du Moledet, voyant que leur représentant le mieux placé est pointé à la 17e position sur la liste du nouveau parti, le quittent et s'allient avec le Hatikva dans une nouvelle Union nationale qu'Uri Bank intègre à son tour par la suite[20]. De son côté, l'Ahi rejoint le Likoud.
Le , le représentant à la Knesset du Tkuma Uri Ariel quitte aussi le parti afin de rejoindre l'Union nationale[21]. Cette défection fait que le Foyer juif devient à peine plus qu'un Parti national religieux rebaptisé.
En , trois députés du Foyer juif, dont son leader historique Bennett, ont quitté le parti pour former la Nouvelle Droite[23]. Rafi Peretz a été élu président du parti le [24].
Le parti était considéré comme faisant partie du camp national(en) au sein de la classe politique israélienne, un groupe de partis politiques qui partagent des vues nationalistes et qui forment souvent des gouvernements de coalition ensemble[42].
↑Alain Dieckhoff, « Israël : le scrutin du changement ? », dans Alternatives Internationales. La planète jihadiste, Altern. économiques, (lire en ligne), p. 21.
↑Avner Nahum, « Israël : indispensable Naftali Bennett ? », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) J. J. Goldberg, « Israeli Politics Enters Silly Season as Elections Loom », The Jewish Daily Forward, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Ben Birnbaum, « Benjamin Netanyahu Will Not Win Another Election », The New Republic, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Nous devons "donner nos vies" pour l'annexion de la Cisjordanie (Bennett) », i24NEWS, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Israël: plusieurs ministres se joignent aux protestations critiquant la politique sécuritaire de Netanyahou », i24NEWS, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Un groupe religieux appelle à ne pas voter pour l’Union des partis de droite », The Times of Israël, (lire en ligne, consulté le ).
↑Michael Bachner, « La journaliste Yifat Erlich rejoint HaBayit HaYehudi », The Times of Israël, (lire en ligne, consulté le ).
↑Stuart Winer, « Rejet des requêtes contre les partis arabes et l’Union des partis de droite », The Times of Israël, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Michal Shamir, The Elections in Israel 2015, Taylor & Francis, , p. 77.
Voir aussi
Bibliographie
Asher Arian, Michal Shamir, The elections in Israel 2009, Transaction Publishers, 2011, 306 p. (ISBN9781412844321)