Le Petit Fût
Le Petit Fût est une nouvelle réaliste de Guy de Maupassant, parue en 1884 et dédiée à Adolphe Tavernier. Elle a pour sujet principal la ruse qu'emploie un aubergiste pour hériter de la ferme d'une vieille dame. HistoriqueLe Petit Fût est une nouvelle d'abord parue dans Le Gaulois du , avant d'être reprise dans le recueil Les Sœurs Rondoli[1]. RésuméMaître Chicot convoite la ferme de la mère Magloire, sa vieille voisine. Il parvient à la convaincre de lui céder son bien en viager, en échange de, au début 30 écus de cent par mois, puis ,après longue négociations, 50 écus de cents par mois. Après quelques années, constatant que la vieille Magloire tarde à trépasser, maître Chicot décide d'aider la nature en convertissant la mère Magloire aux bienfaits de sa « fine » dont il lui offre généreusement un « petit fût ». Le traitement s'avère efficace. En effet, la mère d'un naturel ordonné et industrieux prend la mauvaise habitude de s'enivrer. Elle perd de sa vivacité et décède promptement au grand bénéfice de maître Chicot. Situation d'énonciationLe narrateur est extérieur à l'histoire dans ce texte ce qui peut être observé dès la première ligne où il décrit une des protagonistes à la troisième personne. Structure narrative et étude des rythmesL'histoire dure plusieurs années, en effet le texte compte beaucoup d'ellipses comme "trois années s'écoulèrent". Thèmes et registresLe thème principal de cette nouvelle est la cupidité, et son registre est surtout satirique. Le registre satiriqueDans cette nouvelle Maupassant fait la satire des Normands, il se moque du patois et de leurs mœurs avec des dialogues tels que:
Il se moque aussi de l'égoisme et la naiveté de la mère Magloire:
La cupiditéDans la nouvelle Maître Chicot n'a aucun scrupule à tuer la mère Magloire, telles sont ces paroles quand elle lui dit qu'elle se porte bien:
Il prémédite aussi ses actions, en la poussant vers la mort grâce au fût d'alcool. Éditions
Adaptation à la télévision
Références
Voir aussiArticles connexesLien externe |