Ce sont des virus enveloppés[2], nécessitant un contact sexuel entre les organismes infectés pour qu'il y ait transmission. De forme sphérique, ils ont un diamètre allant de 80 à 100 nanomètres[2]. Ils sont composés de[2]:
60 % de diverses protéines qui forment majoritairement leur structure ;
2 % d'acide nucléique constituant le génome. Quatre gènes de structures sont généralement présents dans le génome des lentivirus : gag, pro, pol, env[3].
Les lentivirus sont couramment utilisés comme outils de recherche pour l'insertion de gènes dans des cellules in vitro ou dans des modèles animaux.
Les lentivirus présentent certains avantages dans la recherche biologique et médicale. Ils ont la particularité de présenter une faible occurrence ou de pouvoir surmonter les barrières immunitaires chez l'homme. Leur capacité d'intégration efficace dans le génome des cellules hôtes permet de maintenir les effets thérapeutiques à long terme. Les lentivirus offrent une plus grande capacité de transport, facilitant le transfert de cassettes d'expression.
Un exemple d’utilisation de lentivirus est la correction de l’hémophilie A, en rétablissant l’expression du facteur VIII, chez des modèles de souris et de primates[4].
↑ abc et d(en) Lentivirus, sur The Universal Virus Database of the International Committee on Taxonomy of Viruses
↑Dans le cas du VIH, le gène pro n'est pas présent au sein de son génome.
↑(en) Michela Milani, Cesare Canepari, Tongyao Liu et Mauro Biffi, « Liver-directed lentiviral gene therapy corrects hemophilia A mice and achieves normal-range factor VIII activity in non-human primates », Nature Communications, vol. 13, no 1, , p. 2454 (ISSN2041-1723, PMID35508619, PMCIDPMC9068791, DOI10.1038/s41467-022-30102-3, lire en ligne, consulté le )