La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Fossé 01 de la commune du Gault-Soigny et le ru de Louva[1],[Carte 1].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : Gué des Vaches (0,1 ha) et Gué du Fief (0 ha)[Carte 1],[2].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Petit et Grand Morin ». Ce document de planification concerne le territoire des bassins versants du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2) et se répartit sur trois départements (la Marne, l'Aisne et la Seine-et-Marne). Il a été approuvé le 21 octobre 2016. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte d'aménagement et de gestion des eaux (SMAGE) - EPAGE[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 739 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Au , Les Essarts-lès-Sézanne est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sézanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (80,6 %), forêts (15,9 %), zones urbanisées (2,4 %), prairies (1,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Exarta (1179) ; Essart, Essarz (commencement du XIIIe siècle) ; Essarta (1220) ; Villa dicti capituli [Trecensis] que dicitur li Essart (1262) ; La parroche des Essars (1339) ; Les Essars lez ledit Sézanne (1502) ; Les Essartz-lès-Sézanne (1556) ; Les Essarts (1700) ; Les Essards (1728) ; Les Grands-Essarts ou Les Essarts-sous-Sézanne, Essarti, Essarta subtus Sezannam… (1784)[16].
Le terme Essarts ou Essards a pour origine les grands défrichements et déboisements du Moyen Âge, où l'accroissement de la population entraîna le besoin de gagner de l'espace sur la forêt. Certaines des nouvelles communes ainsi créées furent nommées Essart, du verbe essarter, signifiant défricher.
La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. La commune française de Les Essarts indique qu'elle se situe près de Sézanne.
Histoire
Lors de la Première Guerre mondiale, la commune subit la bataille de la Marne. Le , 7 soldats sont accusés d'avoir abandonné leur poste par lâcheté et condamnés à être fusillés pour l'exemple. Cependant, 3 des 7 condamnés échappent à la mort malgré deux salves. L'un meurt, un autre a un sort incertain. Le dernier finit par retourner au combat. les 7 soldats sont réhabilités en 1926[17].
En 1966, une partie de la commune de Verdey est rattachée aux Essarts (le reste de Verdey est partagé entre Lachy et Mœurs-Verdey)[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2021, la commune comptait 236 habitants[Note 4], en évolution de −10,27 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le menhir de l'Hermite. Ce menhir se trouve au hameau de l'Hermite, au croisement de la route arrivant au Châtelot et celle provenant de La Noue. Ce menhir, peu courant dans la région, est un bloc de grès de près de sept tonnes en forme de pyramide à trois faces inégales. Il est considéré comme une pierre celtique ou druidique érigée en hommage à un chef celte mort au combat.
Personnalités liées à la commune
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↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )