Des hommes et des femmes qui, nés dans l'entre-deux-guerres, n'ont aucun point commun sinon d'être homosexuels et d'avoir choisi de le vivre au grand jour à une époque où la société rejetait l'homosexualité. Ils ont aimé, désiré, lutté pour se faire reconnaître. Aujourd'hui, ils racontent ce que fut cette vie insoumise, partagée entre la volonté de rester des gens comme les autres et l'obligation de s'inventer une liberté pour s'épanouir.
Yann et Pierre, Bernard et Jacques, Pierrot, Thérèse, Christian, Catherine et Elisabeth, Monique, Jacques
Genèse du film
Sébastien Lifshitz a passé près d'un an et demi à chercher les témoins nécessaires au tournage de son documentaire[1]. Il a contacté pour cela de nombreuses associations françaises, notamment ARIS à Lyon[1]. Lifshitz a rencontré 70 personnes et a filmé 10 portraits de couples ou d'individus, dont certains n'ont pas été retenus dans le montage final[1].
Distinctions
Pour ce documentaire et le suivant, Bambi (2013), Sébastien Lifshitz reçoit en le prix Pierre Guénin contre l'homophobie et pour l’égalité des droits : selon le communiqué de l'association SOS homophobie, « le travail de Sébastien Lifshitz rend visible non seulement la population LGBT mais surtout ses catégories les plus oubliées »[2].
Propos de Sébastien Lifschitz recueillis par Louis Guichard, « Des invisibles qui font parler d'eux », Télérama no 3284-3285,Télérama SA, Paris, p. 55, , (ISSN0040-2699)