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Le libéralisme classique[1] est un courant de pensée politique de l'époque moderne qui apparait au XVIe siècle et se développe progressivement jusqu'au XXIe siècle. Pour ses partisans, ce n'est pas une idéologie politique, mais une doctrine juridique, puisqu'il s'agit de promouvoir un développement pacifique de la société, de la nation et des individus qui la composent, basé sur un équilibre des différents acteurs en présence avec le minimum d'intervention de l'État pour garantir le respect des règles minimales pour le fonctionnement de cette liberté. Il s'oppose donc à tous les étatismes. Il évolue au fur et à mesure de la confrontation de la théorie à la pratique ou à la réalité historique (par opposition à une idéologie).
Les penseurs de ce mouvement se basent sur l'idée d'une auto-régulation de l'organisation sociale et de l'économie à partir d'une réflexion historique. Cette réflexion suppose un certain « optimisme » quant à la capacité de la société à s'auto-réguler pour limiter les conséquences négatives. Ainsi, les détracteurs assimilent la progression de la pauvreté (ou de la misère) comme la difficulté d'accès à certains biens (médicaments…) ou services par une partie de la population à une conséquence du libéralisme du fait d'une régulation par l'État très limitée et de l'absence de redistribution planifiée (« État providence »). Les libéraux classiques ne nient pas ces faits mais pensent qu'ils sont issus d'autres facteurs historiques et montrent que les principes « libéraux » favorisent les sorties de crise et limitent ces périodes par un développement économique plus fort.
↑« Pas de liberté pour les ennemis de la liberté! » Louis Antoine de Saint-Just
Les ennemis de la liberté politique et économique sont les partisans de l'absolutisme: les contre-révolutionnaires. Saint-Just justifie la Terreur.