Le premier train arrive à Porrentruy depuis Delle le 1872 déjà, avec le chemin de fer de Porrentruy à Delle (PD), puis est raccordé au réseau ferroviaire suisse dès le 1877 avec la ligne du Jura-Bernois (JB) jusqu'à Glovelier et Delémont.
La traction est à vapeur, les rampes maximales sont de 15 ‰ du côté alsacien et de 25 ‰ sur territoire suisse. Aucun ouvrage d'art important n'a dû être construit.
Après la guerre, la ligne a perdu toute importance stratégique ; le service voyageurs transfrontalier cessera au 1946, et le dernier train de voyageurs entre Pfetterhouse et Dannemarie circulera le 1965[2]. Les trains de marchandises continueront cependant à franchir la frontière pendant quatre ans encore.
Afin d'unifier le matériel roulant, les CJ décident de tout exploiter par des trains électriques à voie métrique ; la ligne de Glovelier à Saignelégier est convertie entre 1948 et 1953. Cependant, étant donné que celle de Porrentruy à Dannemarie est isolée du reste du réseau, il est décidé de la laisser à voie normale et de l'électrifier au système CFF (CA 15 kV 16⅔ Hz) jusqu'à Bonfol. Le premier convoi mû par l'électricité empruntera la ligne le 1952.
La fermeture définitive du tronçon côté français intervient le 1970, et la ligne est déclassée le suivant. Après cette date, la ligne de 20.1 km est déferrée, les rails et les traverses sont déposés. Côté suisse, la voie subsiste, inutilisée, jusqu'à la frontière. Elle sera en grande partie reprise pour desservir le raccordement à l'ancienne décharge industrielle de Bonfol (DIB).
Caractéristiques
Tracé
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Équipement
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Projet de pérénisation de la ligne
Cet article ou cette section contient des informations sur un projet ferroviaire.
Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les évènements approchent.
En 2017, un « contrat d'axe » est signé par les communes, le canton et les Chemins de fer du Jura. Il présente les objectifs, et de bonnes pratiques, qu'il faut atteindre pour obtenir un financement permettant de pérenniser la ligne qui a toujours été déficitaire. Cela se traduit par des actions pour : densifier l'habitat autour des gares ; promouvoir un aménagement urbain autour des transports publics ; favoriser une mobilité intermodale ; rendre attractive l'offre ferroviaire ; gérer le transport marchandises ; promouvoir l'aspect touristique, améliorer la coordination des acteurs du projet[3].
En 2019, la confédération a apprécié le projet et indique prévoir d'engager 27 millions de francs d'investissement, pour la pérennisation des 11 km de la ligne, sur une période allant jusqu'à 2022[4]. Ce projet vient à point car la ligne était condamné à ne pas survivre à la fin des transports dus à l'assainissement de la décharge chimique de Bonfol[5].
Notes et références
Réseau ferré suisse, Secrétariat général CFF, Berne 1997
Marcus Rieder, Céline Tellier et Juliette Walckiers, Porrentruy—Bonfol : La ligne ferroviaire comme levier pour le développement de l’Ajoie, Porrentruy, CCR, , 49 p. (lire en ligne).