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Le premier fort du limes est construit à Thiges[1] (Borj Gourbata, région de Gafsa, en Byzacène) en 75, afin de se protéger des attaques des populations nomades. Le limes s'étend sous les règnes d'Hadrien et de Septime Sévère.
Évolution du limes africain, sous Septime Sévère (IIe siècle).
La Libye en conserve des vestiges importants, ainsi les forts de Bu Njem (anciennement Gholaia) et Gheriat el-Garbia, le village frontalier de Ghirza et environ 2 000 fermes fortifiées dénommées aussi centenaria.
La Tunisie a plusieurs sites attachés au Limes Tripolitanus. En 2012, certains de ces sites sont présentés à l'Unesco afin de les enregistrer en tant que patrimoine mondial[2].
Jehan Desanges, Noël Duval et Claude Lepelley (dir.), Carte des routes et des cités de l'est de l'Africa à la fin de l'Antiquité : nouvelle édition de la carte des voies romaines de l'Afrique du Nord conçue en 1949, d'après les tracés de Pierre Salama, Turnhout, Brepols, (ISBN978-2503513201) (avec un tracé revu par Ginette Di Vita-Évrard, Pol Trousset, Ahmed M'Charek et Abdellatif Mrabet ; Bibliothèque de l'Antiquité tardive, 17).
(en) Jona Lendering, « Sherds from the Desert: The Bu Njem Ostraca », Ancient Warfare, nos 1/2, .
(de) Margot Klee, Grenzen des Imperiums : Leben am römischen Limes, Stuttgart, Konrad Theiss Verlag, (ISBN3-8062-2015-8).
(en) David J. Mattingly, Tripolitania, New York, Taylor & Francis, (ISBN0-203-48101-1).
(de) Erwin Ruprechtsberger, Die römische Limeszone in Tripolitanien und der Kyrenaika Tunesien-Libyen, Stuttgart, Zweigmuseum des Württembergischen Landesmuseums, .
Pol Trousset, « Pénétration romaine et organisation de la zone frontière dans le prédésert tunisien », dans Mustapha Khanoussi, Paola Ruggeri et Cinzia Vismara, L'Africa romana, ai confini dell'Impero: contatti, scambi conflitti. Atti del XV convegno di studio, Tozeur, 11-, vol. I, Rome, Carocci, (lire en ligne), p. 59-88.