On ne connait pas avec certitude l'année d'arrivée des templiers en Bohême, à priori entre 1230[1] et 1238 à Prague[2], sachant qu'une chronique du XVIe siècle, « Kronika Česká » par Wencelsaus Hagecius(cs) indiquait 1232[3]. C'est également cette chronique qui nous donne le nom du premier dignitaire templier supposé dans le royaume de Bohême, Petr Ostrew Ginak Berka[4](Peter Ostrew von Berka[5], Pierre Berka de Dube et Lippa(de)[6]) en 1253, mais cet ouvrage est considéré comme assez imprécis du point de vue des dates. Dans l'édition en latin, il apparait comme « supremus magister ordinis Templariorum, Petrus Berka, nominatissimae famigeratissimae familiae regulus, penes Templum S. Laurentii magnificum monasterium aedificavit », ce qui a fait penser à certains historiens allemands qu'il était maître de la province d'Allemagne, mais il n'y a pas de documents historiques (chartes) qui permettent d'étayer cette hypothèse[9].
[2] il y eut 2 établissements templiers à Prague: église St Paul et église St Laurent (sv. Vavřince, domus Sancti Laurentii): [13],[14] 50° 08′ 41″ N, 14° 15′ 12″ E
(en) Libor Jan et Vít. Jesenský, « Hospitaller and Templar Commanderies in Bohemia and Moravia : their structure and architectural forms », dans Helen Nicholson, The military Orders : Welfare and Warfare, vol. 2, Asgate, (ISBN978-0-8607-8679-5, présentation en ligne), p. 235-249
↑(cs) Wencelsaus Hagecius, Kronyka Czeská, (1re éd. 1541) (lire en ligne), p. 228, voir également l'une de ses traductions en Allemand :(de) Johannes Sandel, Wenceslai Hagecii von Libotschan, Böhmische Chronik, (lire en ligne), p. 407
↑Claude Mansuet Jeune, Histoire critique et apologétique de l'ordre des chevaliers du temple de Jérusalem dits Templiers, (lire en ligne), p. 27
↑(de) Marie Luise Bulst-Thiele, Sacrae domus militiae templi hierosolymitani magistri, Göttingen, Vandenhoeck und Ruprecht, coll. « Abhandlungen der Akademie der Wissenschaften in Göttingen. Philologisch-historische Klasse », , 416 p. (ISBN3-525-82353-3, présentation en ligne), p. 379
↑(la) Adolph Friedrich Riedel, Codex diplomaticus Brandenburgensis, vol. 26, (lire en ligne), p. 70 (doc. 96). La même charte datée de 1262 dans : (la) Adolph Friedrich Riedel, Codex diplomaticus Brandenburgensis, vol. 90, (lire en ligne), p. 5-6 (doc. 8)
↑fr. Johann est attesté comme maître de la province d'Allemagne jusqu'en 1251 (Teutonie, Bohême, Moravie et Pologne)[7], son successeur connu est fr. Widekind (Allemagne et Hongrie) à partir de 1261/62[8]. Pas de chartes permettant d'identifier celui qui tenait la maîtrise entre ces deux dates
↑ a et b(la) Antonii Boczek et Josefus Chytil, Codex diplomaticus et epistolaris Moraviae, studio et opera Antonii Boczek, vol. V, Brunae, (lire en ligne), p. 32
fr. Ekko, commandeur de Čejkovice et Uhříněves en 1295. Dans cet acte apparait Bertram von Esbeke (Czwek), maître de la province d'Allemagne.