Le gouvernement régional kurde dispose d'une force armée connue sous le nom de Gardes régionaux kurdes ou Kurdish Regional Guards, aussi appelés Peshmerga. Ils sont plus de 410 000 actifs[réf. nécessaire] dont, selon une estimation de , 145 000 combattent à cette date l'État islamique[1], généralement armés de AKMS, M4A1 et Zastava M92(en).
Ils reçoivent, entre autres donations, de l'équipement dont de l'armement léger et antichar (dont des fusils HK G3 et HK G36, missiles Milan, canons de 20 mm) et une formation militaire de plusieurs pays européens depuis 2014[2],[3].
Implanté en Turquie, le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) est considéré comme étant une organisation terroriste par de nombreuses instances, dont le Conseil de l'Europe.
Initialement nommés « Unités de défense populaire », les YPG sont considérés comme proches du PKK. Il s'agit de milices opérant en Syrie. Leur nombre est estimé à 50 000. Selon une estimation française, en , 7 à 8 000 combattent l'État islamique[1].
Connaissant de nombreux succès face aux terroristes, ils ont libéré une grande partie du Kurdistan syrien depuis le retrait de l'armée syrienne dans cette zone. Ils sont les forces armées qui protègent les droits et libertés au Kurdistan syrien.
Les Unités de protection de la femme ou Unités de défense de la femme est une organisation militaire kurde composée exclusivement de femmes mise en place en 2013 à titre de brigade féminine des milices des Unités de protection du peuple (Yekîneyên Parastina Gel, YPG) et est devenue indépendante en 2016[5].