La liste des évêques de Die recense le nom des évêques qui se sont succédé sur le siège du diocèse de Die, dans la région historique du Diois, en France. La ville de Die était le siège de l'évêché qui était soumis à la juridiction de l'archevêque de Vienne[1].
Fondé, selon la tradition, vers le IIIe siècle, le premier évêque du diocèse serait Nicaise, qui aurait participé au concile de Nicée. Le diocèse est supprimé et réuni à celui de Valence entre 1276 et 1687. Recréé, il disparait en 1790. En 1911, l'évêque de Valence est autorisé à joindre à son titre celui de Die ainsi que celui de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Le pape Grégoire X décide de réunir les deux diocèses sous l'autorité d'un seul évêque pour s'opposer au pouvoir grandissant des princes laïcs de Valentinois.
Séparation (XVIIe au XVIIIe siècle)
Les deux évêchés de Die et de Valence, réunis sous l'autorité d'un seul évêque en 1276[9] tout en conservant chacun son administration propre (deux collèges de chanoines, deux vicaires-généraux, officials distincts), retrouvent en 1687 des évêques respectifs.
↑Charles Le Fort, Régeste Genevois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , p. 60.
↑Odette Pontal, Histoire des conciles mérovingiens, Paris, CNRS - Cerf - Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, , 428 p. (ISBN978-2-20403-191-2), p. 291 (pp. 161-167dans la version en allemand).
↑Bruno Galland, Deux archevêchés entre la France et l'Empire : Les archevêques de Lyon et les archevêques de Vienne du milieu du XIIe siècle au milieu du XIVe siècle, Rome, École française de Rome, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome » (no 282), , 831 p. (ISBN2-7283-0299-5, lire en ligne), p. 133.
↑J. Chevalier, Essai historique..., p. 409. On trouve souvent la date de 25 septembre 1275, Jean Giraud (ed.), Les Registres de Gregoire X (1272–1276) (Paris: Thorin 1892), p. 272-273 no. 637, qui désigne la décision par le pape de procéder à la réunion, laquelle ne devient effective qu'avec la mort d'Amédée de Genève.
Voir aussi
Bibliographie
LGE, tome XIV, p. 502
Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques (DHGE), article « Die », pp. 431-432
Gallia Christiana — t.XVI, « Provinces de Vienne », Impr. valentinoise, (lire en ligne), p. 509-531, « Ecclesia Diensis »
Jules Chevalier, Essai historique sur l'église et la ville de Die. Tome Ier, Depuis les origines jusqu'en l'année 1276, t. 2, Montélimar, , 500 p. (lire en ligne)
Jules Chevalier, Essai historique sur l'église et la ville de Die. Tome second, Depuis l'année 1277 jusqu'en l'année 1508, t. 2, Valence, Impr. de J. Céas et fils, , 616 p. (lire en ligne)
Jules Chevalier, Essai historique sur l'église et la ville de Die. Tome troisième, depuis l'année 1509 jusqu'en l'année 1790, t. 2, Valence, Impr. de J. Céas et fils, , 725 p. (lire en ligne)
Louis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule. Provinces du Sud-Est (tome premier), vol. 3, Paris, Thorin et fils, , 356 p. (lire en ligne), p. 227-229..
Louis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule. Provinces du Sud-Est (tome premier), Paris, Albert Fontemoing. Anc. Thorin et fils, , 2e éd. (lire en ligne).
Louis de Mas Latrie, Trésor de chronologie, d'histoire et de géographie pour l'étude et l'emploi des documents du Moyen Âge, Paris, V. Palmé, (lire en ligne), p. 1417-1418