Lotus bleu d'Égypte

Classification APG III (2009)
Règne	Plantae
Clade	Angiospermes
Ordre	Nymphaeales
Famille	Nymphaeaceae
Genre	Nymphaea

Nymphaea caerulea

Le Lotus bleu d’Égypte (Nymphaea caerulea) est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Nymphaeaceae . C'est plante aquatique originaire de la moitié est de l'Afrique, ainsi que du sud de l'Arabie, mais a aussi été répandu à travers le monde comme plante ornementale. Il ne s'agit pas d'un véritable Lotus dont le genre est Nelumbo, qui lui fait partie de la famille des Nelumbonaceae. Cette plante est culturellement essentielle en Égypte antique.

Description

Nymphaea caerulea est une plante aquatique fixée dans la vase, possédant des feuilles flottantes et des fleurs émergées, brillamment colorées, dont les pétales bleu-violacé contrastent avec les étamines jaunes.

Lotus bleu d’Égypte
Jardin de Balata en Martinique.
Jardin botanique de l'université de Zurich.
Étamines jaunes.
Jardins botaniques de l'université d'Hokkaidō à Sapporo.

Usages

Nymphaea caerulea a fait l'objet d'un culte rituel dans l'Égypte antique^[3]. Contenant de l'aporphine (en) et d'autres alcaloïdes hallucinogènes, il est utilisé pour ses vertus psychotropes^[4]^,^[5]^,^[6]. Ses fleurs sont également utilisées en tant que parures funéraires au même titre que les parures d'or et objets précieux, notamment dans les guirlandes végétales qui parent la momie de Ramsès II^[7]^,^[8]. Il partage avec une espèce proche à fleurs blanches, Nymphaea lotus, une riche iconographie qui orne les objets et murs de cette période et un hiéroglyphe leur est assigné montrant ainsi leur importance culturelle essentielle.

Ornementations en Égypte antique
Peinture de la chambre funéraire de Nebseni.
Poterie de la XVIIIe dynastie.
Élément d'une statue (Troisième Période intermédiaire).
Peinture murale « La Fille du Chasseur », tombeau de Menna.

Liste des sous-espèces

Selon Tropicos (21 août 2014)^[9] :

sous-espèce Nymphaea caerulea subsp. zanzibarensis (Casp.) S.W.L. Jacobs

Références

↑ ^{a b c d et e} The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 4 janvier 2019
↑ ^{a b c d e f g h i j et k} BioLib, consulté le 4 janvier 2019
↑ (en) Davide Tanasi, Branko F. van Oppen de Ruiter, Fiorella Florian et Radmila Pavlovic, « Multianalytical investigation reveals psychotropic substances in a ptolemaic Egyptian vase », Scientific Reports, vol. 14, n^o 1,‎ 13 novembre 2024, p. 27891 (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/s41598-024-78721-8, lire en ligne, consulté le 3 décembre 2024)
↑ (en) Vittorio Fineschi et al., « Nymphaea cults in ancient Egypt and the New World: a lesson in empirical pharmacology », Journal of the royal society of medecine, vol. 97, n^o 2,‎ 2004, p. 84-85 (DOI 10.1258/jrsm.97.2.84, lire en ligne [archive du 4 novembre 2009])
↑ Petit dico des drogues par le collectif FTP chez Esprit frappeur, 1997. page 84.
↑ (en-US) Sian Seligman, « Blue Lotus Flower: Smoking, Tea & More », sur DoubleBlind Mag, 13 janvier 2023 (consulté le 18 janvier 2023)
↑ « Guirlandes de Ramsès II », sur Muséum national d'Histoire naturelle (consulté le 22 février 2021)
↑ Pierre Barthélémy (photogr. Gilles Mermet / Muséum National d'Histoire Naturelle), « « Trésors du Muséum » : les guirlandes funéraires de Ramsès II, retrouvées par hasard dans un vieux carton après vingt-huit ans d’oubli », sur lemonde.fr, Le Monde, 16 août 2021
↑ Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 21 août 2014

Voir aussi

Articles connexes

Le Lotus bleu, album de Tintin
Lotus (plante)
Lotus sacré ou Lotus d'Orient (Nelumbo nucifera Gaertn.) à ne pas confondre avec les nympheas.

Liens externes

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Lotus bleu d'Égypte, sur Wikispecies

Références taxinomiques

(en) Référence JSTOR Plants : Nymphaea caerulea (consulté le 21 août 2014)
(en) Référence BioLib : Nymphaea nouchali var. caerulea (Savigny) Verdc. (Syn. de Nymphaea caerulea) (consulté le 4 janvier 2019)
(en) Référence Catalogue of Life : Nymphaea caerulea Savigny (Nom accepté: Nymphaea maculata Schum. & Thonn.) Non Valide (consulté le 4 janvier 2019)
(en) Référence Catalogue of Life : Nymphaea maculata Schum. & Thonn. (consulté le 17 décembre 2020)
(en) Référence GRIN : espèce Nymphaea caerulea Savigny (consulté le 4 janvier 2019)
(fr + en) Référence ITIS : Nymphaea caerulea Savigny (consulté le 4 janvier 2019)
(en) Référence NCBI : Nymphaea caerulea Savigny (taxons inclus) (consulté le 4 janvier 2019)
(en) Référence The Plant List : Nymphaea caerulea Savigny (Nom accepté: Nymphaea nouchali var. caerulea (Savigny) Verdc.) Non valide (source : KewGarden WCSP) (consulté le 4 janvier 2019)
(en) Référence The Plant List : Nymphaea nouchali var. caerulea (Savigny) Verdc. (source : KewGarden WCSP) (consulté le 4 janvier 2019)
(en) Référence Tropicos : Nymphaea caerulea Savigny (+ liste sous-taxons) (consulté le 4 janvier 2019)
(en) Référence UICN : espèce Nymphaea nouchali Burm.f. (consulté le 21 août 2014)

Autres liens externes

(en) Le lotus bleu dans l'émission Sacred Weeds, sur GoogleVideo

[ThePlantList_espèce4_janvier_2019-1] {a b c d et e} The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 4 janvier 2019

[BioLib4_janvier_2019-2] {a b c d e f g h i j et k} BioLib, consulté le 4 janvier 2019

[3] (en) Davide Tanasi, Branko F. van Oppen de Ruiter, Fiorella Florian et Radmila Pavlovic, « Multianalytical investigation reveals psychotropic substances in a ptolemaic Egyptian vase », Scientific Reports, vol. 14, n^o 1,‎ 13 novembre 2024, p. 27891 (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/s41598-024-78721-8, lire en ligne, consulté le 3 décembre 2024)

[4] (en) Vittorio Fineschi et al., « Nymphaea cults in ancient Egypt and the New World: a lesson in empirical pharmacology », Journal of the royal society of medecine, vol. 97, n^o 2,‎ 2004, p. 84-85 (DOI 10.1258/jrsm.97.2.84, lire en ligne [archive du 4 novembre 2009])

[5] Petit dico des drogues par le collectif FTP chez Esprit frappeur, 1997. page 84.

[6] (en-US) Sian Seligman, « Blue Lotus Flower: Smoking, Tea & More », sur DoubleBlind Mag, 13 janvier 2023 (consulté le 18 janvier 2023)

[7] « Guirlandes de Ramsès II », sur Muséum national d'Histoire naturelle (consulté le 22 février 2021)

[8] Pierre Barthélémy (photogr. Gilles Mermet / Muséum National d'Histoire Naturelle), « « Trésors du Muséum » : les guirlandes funéraires de Ramsès II, retrouvées par hasard dans un vieux carton après vingt-huit ans d’oubli », sur lemonde.fr, Le Monde, 16 août 2021

[Tropicos21_août_2014-9] Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 21 août 2014

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