Louis-Édouard Besson

	Louis-Édouard Besson
Fonctions
Président du conseil municipal de Paris
	1834 – 8 juillet 1848; (14 ans)
Pair de France
	11 octobre 1832 – 1848
Président du conseil général de la Seine
Biographie
Date de naissance	9 juin 1783
Lieu de naissance	Dijon
Date de décès	19 janvier 1865 (à 81 ans)
Lieu de décès	2e arrondissement de Paris
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Louis-Édouard Besson (9 juin 1783 à Dijon - 19 janvier 1865 à Paris), est un homme politique français. Amateur de musique, il est également connu pour sa collection d'instruments, comportant notamment le Stradivarius Provigny ainsi que plusieurs autres instruments à cordes frottées de qualité et des archets (dont des modèles réalisés par François Xavier Tourte.

Biographie

Fils de Claude-Louis Besson et de Henriette Cousin de Méricourt, Louis-Édouard Besson entre à l'École polytechnique.

Auditeur au Conseil d'État de 1802 à 1809, il est secrétaire général de la préfecture de la Seine du 13 avril 1812 à 1815 et promu maître des requêtes le 29 juin 1814.

À la Restauration, Louis-Édouard Besson succède à son père comme administrateur des Messageries royales.

Membre du conseil général de la Seine sous la monarchie de Juillet, Louis-Édouard Besson en devient président. Il est élevé à la pairie le 11 octobre 1832 et préside le conseil municipal de Paris de 1834 à 1848.

Il est colonel de la garde nationale de Paris^[1] et président des Messageries maritimes de 1852 à 1861.

Louis-Édouard Besson collectionne les instruments à cordes frottées^[2]. Il est notamment le propriétaire du Stradivarius Provigny, qu'il acquiert en 1827^[3]^,^[4].

À la mort de Louis-Édouard Besson, sa fille Palmyre Anaclette hérite des instruments^[5]. Elle les conserve jusqu'à son décès en 1908^[5]. Sans enfant, elle lègue la collection au Conservatoire de Paris (désormais Musée de la musique, Cité de la musique)^{[Note 1]}^,^[7].

Louis-Édouard Besson a une fille, Palmyre Anaclette. Celle-ci épouse Alexandre André de Provigny en 1850^[4].

↑ Les instruments entrent dans la collection du Conservatoire en 1909^[6]. À cette occasion, ils sont expertisés par le luthier Albert Caressa^[4].

Jean-Philippe Echard et Valérie Malecki, « Un amateur de musique du XIXe siècle : Louis Edouard Besson et ses violons », Musique - Images - Instruments, n^o 15,‎ 2015, p. 274-293 (lire en ligne [PDF]).
« Besson (Louis-Édouard) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
G. Sarrut et B. Saint-Edme, Biographie des hommes du jour industriels, conseillers-d'État, artistes, chambellans, députés, prêtres, militaires, écrivains, rois, diplomates ..., Paris, Au Dépôt général, 1840 (lire en ligne)