Il est élève à l'athénée de Dour[2]. Adolescent, il aime le théâtre, qui lui donne le goût d'écrire des poèmes[2]. Il fait du théâtre, comme cinéaste, il tourne des films en Super 8, il chante avec son ami Jean-Claude Derudder, bourlingué par les terrils ou par autres monts et vaux, il est un éducateur qui selon Marcel Leroy[2] est « bienveillant, attentif, généreux, rigolo ». D'où la chanson de ses aphorismes[2].
Il est animateur socioculturel en expression corporelle, art dramatique et cinéma. Auteur : nouvelle, théâtre, radio, et chanson wallonne. Il est également membre de la société des auteurs belges et de la société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD)[3]. Comédien. Cinéaste . Il est coordinateur de l'association sans but lucratif Multi-média au Centre culturel de la région de Mons.
Il participe à de nombreuses anthologies : Belgique, Suisse, France, Roumanie[4].
En 1960, il publie son premier ouvrage La Mère folie aux éditions Grassin[5]. Pour ses poèmes, il avoue que son modèle des débuts est Jacques Prévert[6]. Jusqu'en 1970, il en écrira quatre autres[7].
En 1978, il se fait le parolier en chanson française de Marc Farell pour qui il écrit la chanson Confidence pour confidence[8]. Le single sort chez Omega international[8]. Cette chanson est dans la sélection nationale pour représenter la Belgique au concours Eurovision de la chanson de la même année[9].
En 1980, une poignée de comédiens issus du Borinage dont Louis Savary et Jean-Claude Derudder créent le Collectif Théâtre[10]. Ils sortent alors de l'expérience étonnante du Kloak Groupe Théâtre[10].
Il écrit encore un autre court récit de Boskovich : Mais de participer l'important dans la vie n'est pas de gagner écrit en collaboration avec Jean-Claude Derudder et publié dans l'albumNo man's land[12] dans la collection « Pied Jaloux » aux Humanoïdes associés en 1984. On retrouve également sa signature dans Rêve de chien publié dans la collection « Circus Évasion » des éditions Glénat en 1987[13].
Puis, toujours pour le même dessinateur, il scénarise encore Les Gorilles de l'apocalypse une reprise de la série fantastiqueAlceister Crowley en 1990, abandonnée après la publication d'un seul tome par les éditions Alpen Publishers[14]. Il délaisse alors la bande dessinée.
En 1997, il revient à l'écriture après 27 ans avec Le Baroud des Mohabites illustré par Jean-Claude Derudder publié aux éditions en 1997 Debresse. Depuis, il ne cesse de publier.
Il lance l'ouvrage poétique Opium de personne publié aux éditions parisiennes Arcam en 2010[10],[6]. En 2016, il écrit Maintenant que je suis un vieux singe[2] publié aux éditions Les Presses Littéraires. En 2019, il écrit le recueil de poésie Jeter l'encre[15] publié aux éditions Les Presses Littéraires. En 2021, il publie dans la foulée Je n'écris pas de main morte[16] et son cinquantième ouvrage[17]Sables émouvants[18],[19] chez le même éditeur.
En outre, il est contributeur régulier aux revues littéraires : Comme un Terrier dans l'Igloo (Lompret), La Braise et l'Étincelle (Colombe), La Cigogne (Bruxelles), L'Aconique (Bruxelles), L'Aéro-Page (Dijon Lac), L'Arme de l'Écriture (Grenoble), La Lettre de Jean Hautepierre (Paris), La Gouttière (Durfort), L'Arche d'Ouvèze (Vaison-la-Romaine), La Pensée wallonne (Saint-Symphorien), La République des Poètes (Fontenay-aux-Roses), Le Journal à Sajat (Paris), Le Passager Clandestin (Sète), Œil de Fennec (La Celle-sous-Gouzon), Parole (La Rochelle), Rétroviseur (Noyelles-sous-Lens)[5].
Yvon Givert (interviewé par Louis Savary), « Portrait d'auteur - Givert, à corps et à cri », Lectures, no 43, , p. 10-11 (lire en ligne, consulté le ).
↑ abcdefg et hMarcel Leroy, « Savary le poète habite en haut de Wasmes d'où il nous balance ses aphorismes histoire de nous saluer », Entre les lignes, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Savary Louis », sur maisondelapoesie.be (consulté le ).