De Gaulle rédige principalement ces mémoires à La Boisserie, à Colombey-les-Deux-Églises[2]. Les mémoires devaient être publiés en trois tomes, mais le troisième, Le Terme, est inachevé à la mort de l'auteur[3].
Résumé
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Ces mémoires sont essentiellement en deux tomes : Le Renouveau, 1958-1962 et L'Effort, 1962, le troisième tome étant inachevé.
La guerre d'Algérie et les prises de décision au plus haut niveau de l’État y sont traités[4]. Le récit qu'il fait de ses années en tant que Président de la République détaille notamment l'avènement des institutions de la Cinquième République. Charles de Gaulle y défend notamment l'idée que l'État doit préserver l'identité de la France à travers les âges :
« Aussi l’État, qui répond de la France, est-il en charge, à la fois, de son héritage d’hier, de ses intérêts d’aujourd’hui et de ses espoirs de demain. »[5]
Ainsi justifie-t-il sa décision de doter ce même État de nouvelles institutions :
« Vais-je saisir l’occasion historique que m’offre la déconfiture des partis pour doter l’État d’institutions qui lui rendent, sous une forme appropriée aux temps modernes, la stabilité et la continuité dont il est privé depuis cent soixante-neuf ans ? [•••] En dépit des difficultés que je rencontre en moi-même, [•••] malgré la résistance que les États étrangers opposeront à la puissance renaissante de la France, je vais, pour la servir, personnifier cette grande ambition nationale »[6]
Réception critique
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Éditions
Charles de Gaulle, Mémoires d'espoir : 1, Le Renouveau, 1958-1962, Paris, Plon, , 317 p., 21 cm (BNF35283670)
Édition originale en grand format.
Charles de Gaulle, Mémoires d'espoir : 2, L'Effort, 1962-, Paris, éd. Plon, , 224 p., Édition originale en grand format. (BNF35283671)