Le clan porte le nom d'un fondateur mythique Yaglakar Khan [1] ou Buk Khan (卜可汗)[2]. Faisant initialement partie de la Confédération de Tiele, ils portèrent plus tard le titre elteber en tant que sujets de la dynastie Tang. Le premier membre connu du clan était Tegin Irkin (特健俟斤 * dək̚-ɡɨɐn H ʒɨ X -kɨn > Tèjiàn Sìjīn )[3].
À la mort de Yaoluoge Achuo en 795, la lignée principale du clan Yaglakar cessa d'exister. Cependant, les khagans successifs ont adopté le nom de famille Yaglakar pour leur prestige[6]. Le reste des membres du clan fut exilé à Chang'an, la capitale Tang. Une épitaphe a été récemment retrouvée en 2010 à Xi'an et appartenait à l'un des princes Yaglakar, le prince Gechuai (葛啜王子)[7], frère cadet de Yaoluoge Dunmohe [8] décédé d'un rhume le 11 juin 795 et qui fut inhumé le 28 juin 795.
Le dernier membre de la maison princière, Baoguo Qaghan, s'est suicidé en 1032 après l'annexion du royaume ouïghour de Ganzhou par les Xia occidentaux[10]. Yuri Zuev a proposé que des Yaglakar ait survécu et soit finalement mongolisé sous le nom de « Jalairs »[11].
↑(tr) Cengiz Alyılmaz, « (Kök)Türk Harfli Eski Türk Yazıtlarının Kırgızlar Açısından Önemi », International Journal of Turkish Literature Culture Education, vol. 2/2, no 4, , p. 1–61 (DOI10.7884/teke.255)
↑Simon Berger, « "Une armée en guise de peuple" : la structure militaire de l'organisation politique et sociale des nomades eurasiatiques à travers l'exemple mongol médiéval », Thèse de doctorat en Histoire, Paris, EHESS, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Hing Ming Hung, Li Shi Min, Founding the Tang Dynasty: The Strategies that Made China the Greatest Empire in Asia, Algora Publishing, (ISBN9780875869803, lire en ligne)
↑(en) Jonathan Karam Skaff, Sui-Tang China and Its Turko-Mongol Neighbors: Culture, Power, and Connections, 580-800, Oxford University Press, (ISBN9780199875900, lire en ligne)
↑(en) Toshio Hayashi, « Epitaph of an Uighur Prince Found in Xi’an », Bellleten, vol. 61, no 2, , p. 209-214 (lire en ligne)
↑(tr) Luo Xin, « Karı Çor Tigin Yazıtının Çincesi ve Karı Çor Tigin'in Şeceresi », Uluslararası Türkçe Edebiyat Kültür Eğitim (TEKE) Dergisi, vol. 2/2, no 2, (ISSN2147-0146, DOI10.7884/teke.187, lire en ligne)
↑(en) Joint Centre for Asia Pacific Studies, Cultural contact, history and ethnicity in inner Asia: papers presented at the Central and Inner Asian Seminar, University of Toronto, March 4, 1994 and March 3, 1995, Joint Centre for Asia Pacific Studies, , 125 p. (ISBN9781895296228, lire en ligne)
↑Cheng Suluo: "A Study of the Khaganal Genealogy of Ganzhou Kingdom", "On the History of the Tang and Song Dynasties" (Beijing: People's Publishing House, 1994), pp. 140-149. (in Chinese)
↑Zuev, Yu A. (2002). Early Turks: Essays on history and ideology. Oriental Studies Institute, Almaty: Daik-Press. pp. 104–105.