Marco Schank fait des études secondaires au Lycée classique de Diekirch(lb) et obtient le diplôme de fin d'études en 1974. Il voyage ensuite pendant un an, travaille dans un village d'enfants et dans un centre de réinsertion pour délinquants et suit en parallèle une formation d'éducateur [1]. Il entame une formation comme éducateur à l'Institut supérieur d'études et de recherches pédagogiques(lb) (ISERP) de Walferdange qu'il doit arrêter pour se consacrer à ses trois enfants[2].
Activité professionnelle
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En ce qui concerne la politique locale, Marco Schank est d'abord conseiller communal de 1982 à 1994 puis bourgmestre de la commune de Heiderscheid de 1994 à 2009. Le , la commune d'Esch-sur-Sûre, comprenant les sections d'Esch-sur-Sûre et Heiderscheidergrund, fusionne avec les communes de Heiderscheid et Neunhausen[3]. La section d’Esch-sur-Sûre perd son statut de chef-lieu de commune au profit d'Eschdorf. À la suite des élections communales de 2017, il est nommé bourgmestre de la commune d'Esch-sur-Sûre à laquelle Heiderscheid est rattachée depuis la fusion effectuée en 2011[4].
Il se porte candidat aux élections législatives de 1989 dans la circonscription Nord sur la liste D'Ekologisten fir den Norden (en français : les écologistes du Nord). Bien qu'il recueille le plus de suffrages sur cette liste, ce n'est pas suffisant pour décrocher un mandat parlementaire. Il rejoint le CSV en 1994 et succède à Édouard Juncker(lb) qui meurt en fonction. Membre de la Chambre des députés de 1999 à 2009, il y exerce entre autres la fonction de président de la commission des Affaires intérieures et de l'Aménagement du territoire. Il retrouve un siège de député en , à la suite d'élections législatives anticipées ayant renvoyé son parti dans l'opposition, il est alors membre de plusieurs commissions parlementaires et préside la commission des pétitions[5]. En , il annonce présenter sa démission à la législature nationale dans une lettre envoyée au président de la Chambre des députés pour le 13 octobre prochain afin de se concentrer pleinement sur son travail de bourgmestre et « laisser la place aux jeunes »[6],[7],[8].
(de) Damit die Nacht vergeht, Op der Lay (no 189), .
Notes et références
(lb) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en luxembourgeois intitulé « Marco Schank » (voir la liste des auteurs).
↑Le Quotidien (Luxembourg) daté du 18 juin 2012, p. 3
↑Maurice Fick, « Marco Schank: «Je crois surtout à la participation du citoyen à la politique de tous les jours» », Luxemburger Wort, (lire en ligne, consulté le ).
Guy Thewes, Les gouvernements du Grand-Duché de Luxembourg depuis 1848, Imprimerie centrale, Luxembourg, Service information et presse du gouvernement luxembourgeois, Département édition, (réimpr. 2003, 2006 et 2007) (1re éd. 1989), 271 p. [détail des éditions] (ISBN978-2-87999-212-9, OCLC830021082, lire en ligne).