Max Chaleil est un homme qui revendique son identité, un Gardois protestant cévenol[1]. Venant du plateau de la Margeride, sa famille s'est installée du côté de Nîmes où elle exerce la profession de maraîcher[2]. Mais lui, adore lire et rêve de devenir professeur. De Nîmes à Montpellier où il commence ses études[2], il monte à Paris en 1965 où il deviendra enseignant après avoir soutenu une thèse sur Lautréamont[1]. À Saint-Germain-des-Prés, il se lie avec Arthur Adamov et Roland Castro et écrira un livre sur la révolution sexuelle avec André Laude[1].
Il aura alors des activités littéraires et éditoriales multiples multiple chez Stock d'abord, puis chez Balland et Belfond où il crée les Dossiers sur Céline, Breton… Il dirigera ensuite la revue Entretiens avec de grands dossiers sur des écrivains contemporains comme Delteil, Lautréamont, Vailland[1]… Il parviendra à éditer aussi Caran d'Ache en 2002, qu'il avait beaucoup aimé au temps de sa jeunesse[1].
Il travaillera également pour la radio, la télévision et dirigera les pages culturelles du Nouveau Sud. Sa devise : « La beauté de notre métier ? dit-il malicieusement, choisir de publier ou non ». Créant les éditions des Presses du Languedoc en 1977[3] et les Éditions de Paris en 1985[4], il est retourné dans son Languedoc natal et habite maintenant[Quand ?] à Montpellier.
Le sang des justes, vie et mort de Rolland, chef camisard, éditions Les Presses du Languedoc, réédition chez Denoël, 1985, 364 pages, (ISBN2-207-23145-3).
Entretiens, Roger Vailland, ouvrage publié sous la direction de Max Chaleil, avec Biographie, bibliographie et article de Max Chaleil sur Roger Vailland, éditions Subervie, 1970 ;
Patrick Cabanel, « Max Chaleil », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 632-633 (ISBN978-2846211901)