Il occupe plusieurs fonctions politiques, notamment celles de Maire d'Orléans et de conseiller général du Loiret sous le Second Empire puis de conseiller général des Ardennes sous la Troisième République.
Maximilien Genteur naît le sous la Restauration. Il fait ses études au lycée de Reims et suit les cours de l'École de droit de Paris où il achève son stage d'avocat.
Le , il épouse à Orléans Marguerite Légier[2] (1820-1899[3]), fille de Germain Nicolas Légier (1789-1852[4]), avocat et bâtonnier du barreau d'Orléans, magistrat et Président du conseil général du Loiret[5]. De cette union naît un fils unique Maxime Genteur (1841[6]
-1871[7],[8]), qui sera auditeur au Conseil d'Etat en service extraordinaire, commissaire du gouvernement, fonctionnaire à la préfecture du département de la Seine et qui deviendra secrétaire général[9] de la préfecture du Loiret[10].
C'est sous le mandat Genteur que la ville d'Orléans propose de faire modifier le tracé du circuit interne à la commune de la ligne de chemin de fer de la Gare d'Orléans vers celles de Tours et Vierzon[15].
Il est à l'origine, en 1855, de l'érection de la statue équestre de Jeanne d'Arc, actuellement située place du Martroi, place principale du centre ville d'Orléans[16],[17], ainsi que de la création, par délibération municipale, de la première Association alimentaire d'Orléans ayant pour but de vendre des denrées à bon marché[18].
En qualité de Commissaire du gouvernement en 1864, il prend parti pour le ministre Duruy, qui fait l'objet des virulentes attaques du parti clérical[25], et défend le budget de l'Instruction publique et l'enseignement de l'histoire contemporaine dans les lycées[24].
Il quitte le secrétariat général de l'Instruction Publique le pour rejoindre le Conseil d’État[24].
Christophe Andrivet, « La Famille Genteur : Résidents du château du Rollin au XIXe », Magazine du Groupe d'Histoire Local, La Chapelle Saint-Mesmin, , p. 8 à 14 (ISSN0981-0706)
Notes et références
↑Le Journal du Loiret, page 3, « Nécrologie », sur Médiathèque d'Orléans, (consulté le ).
↑AD45, « Acte de mariage », sur Archives départementales du Loiret, (consulté le ).
↑Le Journal du Loiret, « Carnet de deuil », sur Médiathèque d'Orléans, (consulté le ), p. 3.
↑Le Journal du Loiret, page 4, « Etat civil d'Orléans », sur Médiathèque d'Orléans, (consulté le ).
↑Le 14 octobre 1841 à Orléans, Etat-civil des archives d'Orléans, « Acte de naissance », sur archives.orleans-metropole.fr, registre naissances 1841, cote 2E151, acte n° 1006, page 357/608, (consulté le ).
↑2 novembre 1871 à La Chapelle Saint-Mesmin, « Acte de décès », sur Archives départementales du Loiret, registre état civil 1871, cote EC 52667, page 136, n°66, (consulté le ).
↑Les obsèques de Maxime Genteur ont lieu le 4 novembre 1871 en l'église Saint-Mesmin de La Chapelle Saint-Mesmin. Le Journal du Loiret, « Obsèques de Maxime Genteur », sur Médiathèque d'Orléans, (consulté le ), p. 3.
↑Le Journal du Loiret, page 2, « Chronique Locale », sur Médiathèque d'Orléans, (consulté le ).
↑Jean-Charles Geslot, Victor Duruy : Historien et ministre (1811-1894), books.google.fr, Presses universitaires du Septentrion, , 424 p. (ISBN9782757401033, lire en ligne), p. 155.
↑C'est en tant que préfet de l'Allier que Genteur remet à Duruy le 24 juin à Moulins, la dépêche officielle de sa nomination comme ministre de l'Empereur. Jean-Charles Geslot, Victor Duruy : Historien et ministre (1811-1894), books.google.fr, Presses universitaires du Septentrion, , 424 p. (ISBN9782757401033, lire en ligne), p. 143.
↑ ab et cCollectif, « Nécrologie », Le Temps, vol. XXII, no 7867, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
↑Jean-Charles Geslot, Victor Duruy : Historien et ministre (1811-1894), books.google.fr, Presses universitaires du Septentrion, , 424 p. (ISBN9782757401033, lire en ligne), p. 217.
↑Voir l'article Wikipédia Château de la Source du Rollin. Source: Aimé Hugon, Bulletin annuel du Groupe d'Histoire Locale n°10, La Chapelle Saint-Mesmin, GHL, (ISSN0981-0706), p. 20