Après avoir abandonné le lycée, Meg Elison suit le système des universités communautaires en Californie et obtient finalement son diplôme de l'Université de Californie à Berkeley. Elle écrit et traite les sujets de la pauvreté et de l'identité queer qui influencent une grande partie de son travail[1]. Elle vit à San Francisco.
Carrière
Son premier roman, Le Livre de la sage-femme sans nom (The Book of the Unnamed Midwife), remporte le prix Philip-K.-Dick2014, pendant que son deuxième roman,The Book of Etta, est nommé pour le prix Philip-K.-Dick 2017[2]. Le travail de Meg Elison paraît sur plusieurs plateformes, The Magazine of Fantasy & Science Fiction[3], Terraform[4], McSweeney's Internet Tendency[5], Catapult[6], et Electric Literature[7].
La série de livres la plus connue de Meg Elison est celle de The Road to Nowhere, qui comprend le triptyque formé par Le Livre de la sage-femme sans nom (2014), The Book of Etta (2017) et The Book of Flora (2019).
Le Livre de la sage-femme sans nom, publié en , est un roman de science-fiction post-apocalyptiqueféministe qui examine le sort des femmes après une épidémie mondiale. Rédigé principalement sous la forme d'un journal intime, le livre suit une infirmière sage-femme qui se bat pour survivre et pour fournir une contraception et des soins médicaux aux femmes qu'elle rencontre[8].
The Book of Etta, publié en , revisite la communauté des survivants et survivantes de l'épidémie présentée dans le premier livre plusieurs générations plus tard, alors qu'une protagoniste féminine s'oppose à un régime patriarcal[9].
Le troisième et dernier livre de la série, The Book of Flora, publié en , continue l'histoire à travers les souvenirs de Flora, une femme esclave sexuelle dans le même univers[10].
La Pilule suivi de Big Girl et autres textes, Goater, 2022 ((en) Big Girl Plus The Pill Plus Such People in It and Much More, 2020), trad. Ludivine Fournier, 280 p. (ISBN979-10-97465-98-8)