Melchior de Vogüé devient administrateur de la banque de sa belle-famille en 1935 et occupe ces fonctions jusqu'en 1955, à une époque où la banque du Crédit lyonnais était en plein essor.
En religion
Oblat bénédictin depuis plusieurs années, il décide en 1955 de quitter le monde pour entrer à l'abbaye de la Pierre-qui-Vire, en Bourgogne. Son épouse, en plein accord avec lui, devint elle aussi bénédictine de l'abbaye de Limon[1]. Les deux conjoints obtinrent la permission du Saint-Siège de vivre chacun de leur côté dans les ordres. Ce départ fit grand bruit dans la presse de l'époque et suscita des débats. Melchior de Vogüé fut ordonné prêtre en 1961 avec dispense et mourut quatre ans plus tard.
Le destin de ce couple inhabituel a donné lieu à de nombreuses notices biographiques. L'un et l'autre sont enterrés à la Pierre-qui-Vire.
Mariage et descendance
En 1920, il épouse à Paris Geneviève Brincard (1898-1974), fille du baron Georges Brincard et petite-fille du fondateur du Crédit lyonnais, Henri Germain. De ce mariage sont issus cinq enfants :
Alix de Vogüé (1926-2016), mariée en 1948 avec le comte Emmanuel d'Harcourt, ambassadeur de France (1914-1985). Tous deux demeuraient au château d'Orcher ;
Geoffroy de Vogüé (1928-2011), marié en 1955 avec Hélène de Carmoy.