Aux termes de l'article R2512-1 du Code général des collectivités territoriales, il porte également le nom d'« arrondissement du Palais-Bourbon »[1], mais cette appellation est peu utilisée.
Historique
Les limites actuelles du 7e arrondissement datent de 1860, à la suite de la loi du donnant lieu à un nouveau découpage de Paris en 20 arrondissements. Elles comprennent la plus grande partie de l'ancien 10e arrondissement.
Le prestige de ces quartiers est renforcé par de larges avenues arborées et la proximité du vaste jardin public du Champ-de-Mars dominé par la tour Eiffel. Les immeubles sont souvent cossus et la population très aisée.
Le revenu des ménages y est le plus élevé de France selon l'Insee en 2023, avec un seuil du 9edécile (seuil d’entrée parmi les 10 % les plus aisés) à 137 000 € par an pour une personne seule et jusqu'à 264 500 € dans le quartier du Gros-Caillou[2].
Le prix au mètre carré est en 2023 le 2e plus cher de la capitale après le 6e arrondissement, avec un prix médian au mètre carré de 15 850 €[3].
Pour accueillir les seniors, il y a trois maisons de retraite médicalisées dans le 7e arrondissement de Paris. Toutes sont privées mais deux sont à but non lucratif. On trouve par ailleurs trois foyers logements administrés par la ville de Paris, et un EHPA (établissement d'hébergement des personnes âgées) privé à but non lucratif[6].
Politique
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du 7e arrondissement de Paris sont les suivantes :
Édouard Frédéric-Dupont a été la figure emblématique de l'arrondissement pendant plus d'un demi-siècle, non seulement en tant que député mais surtout en tant que représentant du 7e arrondissement au Conseil de Paris et maire de 1983 jusqu'à sa mort en février 1995.
Lors des élections municipales de mars 2008, la ministre de la Justice, Rachida Dati, est la tête de liste UMP dans l'arrondissement. Elle manque de peu son élection au premier tour, obtenant 49,5 % des suffrages contre 22,71 % à la candidate socialiste Laurence Girard et 15,69 % à Véronique Delvolvé-Rosset (MoDem). Elle est élue au second tour avec 57,69 % des suffrages exprimés (9 934 voix) contre 27,18 % à Laurence Girard (4 680 voix) et 15,14 % à Véronique Delvové-Rosset (2 607 voix).
Conseillers de Paris du 7e arrondissement
Les quatre conseillers de Paris au titre du 7e arrondissement sont Rachida Dati, René-François Bernard (Groupe UDI-Modem), Emmanuelle Dauvergne et Jean Laussucq.
Aux élections législatives de mars 1993 dans la troisième circonscription de Paris, qui comprend la totalité du 7e et la moitié nord du 6e, Michel Roussin (RPR) fut élu dès le premier tour succédant à Édouard Frédéric-Dupont.
Nommé alors ministre de la Coopération dans le gouvernement d'Édouard Balladur, Michel Roussin fut remplacé par sa suppléante, Madame Martine Aurillac. Celle-ci est élue, comme candidate titulaire, aux élections législatives anticipées de 1997 et aux élections générales de 2002. Lors des élections législatives de juin 2007, Martine Aurillac (UMP) est élue dès le premier tour avec 59 % des voix.
Lors des élections législatives de juin 2012, à la suite du redécoupage électoral, les quartiers du Gros-Caillou, des Invalides et de Saint-Thomas-d'Aquin sont intégrés dans la deuxième circonscription de Paris avec la totalité du 5e arrondissement et avec une partie du 6e arrondissement. Lors du premier tour, pour l'ensemble de la circonscription, François Fillon (UMP) y obtient 48,62 % des suffrages et se retrouve au 2e tour opposé au candidat socialiste Axel Kahn[11]. Au niveau du 7e arrondissement (pour les quartiers du Gros-Caillou, des Invalides et de Saint-Thomas-d'Aquin), François Fillon y obtient 65,60 % des voix contre 20,44 % à son opposant principal[12]. Au second tour, François Fillon y obtient 74,66 % des voix (et 56 % au niveau de la circonscription).
Le quartier de l'École-Militaire est pour sa part intégré dans la douzième circonscription de Paris avec les quartiers Necker, Grenelle et une partie du quartier Saint-Lambert (15e arrondissement) où Philippe Goujon (UMP) obtient 49,87 % des suffrages lors du premier tour et 72,94 % au second tour (pour le seul quartier de l'école militaire).
Aux élections législatives comme aux élections municipales, l'ensemble des candidats de droite obtiennent généralement entre 60 et 80 % des voix (83 % dès le premier tour des municipales en 1983).
Depuis la mort d'Édouard Frédéric-Dupont en 1995, il y a généralement systématiquement une liste dissidente de droite ou du centre qui se présente face à la liste présentée par le RPR puis l'UMP. En 1997, Jean-Philippe Hubin s'est présenté sous la bannière du MPF puis a figuré aux élections européennes de 1999 sur la liste UDF de François Bayrou. Lors des élections municipales de 2001, Jean-Philippe Hubin était tête de liste tibériste et sa présence au second tour face à la liste conduite par Martine Aurillac, sans empêcher la victoire de cette dernière, a néanmoins contribué à l'élection pour la première fois d'un conseiller socialiste de Paris au titre du 7e arrondissement.
En 2016, l'Insee dénombre une population en baisse constante depuis les années 1920 dans le 7e arrondissement, qui s'établit à 53 415 habitants sur 409 hectares, soit une densité moyenne de 13 060 habitants par kilomètre carré.
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 50 080 €, ce qui place le 7e arrondissement au 2e rang parmi les 20 arrondissements de Paris[20].
Selon l'Observatoire des inégalités, le 7e arrondissement de Paris est l'une des communes abritant la population aux plus hauts revenus de France. Le 7e arrondissement de Paris se classe au 1er rang des communes de plus de 20 000 habitants en France où « les riches sont les plus riches » avec un niveau de vie annuel (revenus après impôts pour une personne seule) minimum des 10 % les plus riches de 137 020 euros en 2019[21].
Personnalités liées à l'arrondissement
Personnalités nées et décédées dans l'arrondissement
↑ a et bÀ la fin de l'URL, remplacer 75056, le code Insee de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.