17 janvier : le Tanganyika et le Cameroun britannique passent sous tutelle de l´ONU, sous pression des États-Unis qui prépare la décolonisation après la Seconde guerre mondiale. Le but des Américains étant d´éviter que les colonies deviennent des États communistes[12].
21 mars : les deux députés malgaches présents à l’Assemblée constituante française déposent sans succès une proposition de loi abrogeant la loi du et proclamant l’indépendance de Madagascar au sein de l’Union française[15].
23 mars : une constitution est publiée par le gouverneur Alan Burns en Gold Coast (constitution Burns)[16].
11 avril : loi Houphouët-Boigny portant sur l’abolition du travail forcé ou obligatoire dans les colonies françaises[17].
2 janvier : une révolte dans la ville de León, au centre du Mexique, provoque plus de vingt morts après la proclamation des résultats des élections communales[27].
11 janvier : soulèvement en Haïti contre le président Élie Lescot, qui abandonne le pouvoir sous la pression des militaires[28].
30 mars : l’agitation sociale en Équateur oblige le président Ibarra à convertir ouvertement le régime en dictature. Des élections pour une nouvelle assemblée constituante sont effectuées en août[31].
9 juin : sous la pression des États-Unis, le président du ParaguayHiginio Morínigo fait entrer dans son gouvernement des militaires, des conservateurs du parti Colorado et des febreristas. Les derniers finissent par être expulsés le , ce qui déclenche une vague de violence puis une guerre civile qui l’oppose aux communistes alliés aux febreristas. Les colorados sont victorieux et le Paraguay devient à partir de 1947 un régime de parti unique[33].
7 août : début du mandat du conservateur Mariano Ospina Pérez, qui remporte les électionsprésidentielles en Colombie le 5 mai en raison des dissensions entre libéraux[36]. Son gouvernement tente de purger de l’administration tous les libéraux, mais ceux-ci, majoritaires au Congrès, résistent par tous les moyens.
18 septembre : une nouvelle Constitution(pt)démocratique et fédéraliste est adoptée au Brésil[37]. Elle reconnaît la législation du travail instituée par Varga (semaine de 48 heures, congés payés, salaire minimal vital, allocation de maternité, etc.) mais limite la puissance de l’exécutif et prévient son intervention abusive dans les affaires des États. Le pouvoir judiciaire est renforcé.
12 octobre : inauguration de la grande aciérie de Volta Redonda au Brésil. Elle permet au pays de développer une industrie automobile nationale[38].
la Thaïlande conclut un traité avec le Royaume-Uni et l’Inde par lequel elle renonce, entre autres, à ses prétentions sur les territoires malais qui lui avaient été cédés pendant la guerre[45]. Les relations diplomatiques du pays avec les États-Unis sont renouées le même mois.
7 janvier : modus vivendi signé entre le général Alessandri, commissaire de la république et le prince Monireth, Premier ministre du Cambodge[47]. Retour des Français au Cambodge. Norodom Sihanouk se contente de l’autonomie interne. Il instaure un régime constitutionnel (1947), mais garde le pouvoir.
13 janvier, Chine : signature lors de la conférence consultative de Nankin, en présence d’un représentant américain, d’un accord entre nationalistes et communistes sur la cessation des hostilités et l’évacuation de la Mandchourie par les communistes[48].
Février : Thakin Soe, dissident pro-soviétique du PC birman, fonde le Drapeau Rouge birman et entame avec 2 000 hommes, une guérilla érigée en Armée populaire de libération[54].
20 mars : réunion à Séoul d’une commission mixte pour l’unification de la Corée composée de représentants américains et soviétiques, après les délibérations préliminaires du 16 janvier au 5 février[57]. La première conférence est suspendue le sur un constat d’échec ; la commission se réunit de nouveau le mais retombe dans une impasse en juillet[58]. Le , les États-Unis proposent une réunion avec les Britanniques et les Chinois, et devant le refus soviétique, portent l’affaire devant les Nations unies le [57].
22 mars, Corée : programme en 20 points de Kim Il-sung, suivi jusqu’en août de la nationalisation de l’industrie[59].
1er avril : les Britanniques tentent de créer une Union malaise, rassemblant Malacca, l’île de Penang et les neuf États malais de la péninsule, en transférant la souveraineté des sultans à la couronne britannique[61]. La proposition déclenche une réaction violente au sein de la population malaise. L’opposition à l’union amène le 11 mai à la formation de l’United Malays National Organisation (UMNO)[62]. Les souverains locaux boycottent le nouveau système et les Britanniques sont obligés d’entamer des pourparlers, surtout avec les souverains et l’UMNO, qui conduiront à la création de la fédération de Malaisie en 1948.
24 avril : les forces franco-laotiennes du colonel de Crèvecœur entrent dans Vientiane[66].
2 mai, Indonésie : le gouvernement néerlandais admet l’existence d’une « République d’Indonésie » limitée à Java dans le cadre d’un « Commonwealth d’Indonésie »[67]. Le 18 juin, le premier ministre Sutan Sjahrir formule des contre-propositions : cessation des hostilités, maintien des troupes sur leurs positions actuelles, reconnaissance du gouvernement républicain à Java et à Sumatra, création d’un État libre d’Indonésie qui conclurait une alliance avec les Pays-Bas et participation à la formation de cet État libre des représentants des territoires des autres îles. Les Néerlandais qui veulent reprendre pied dans les autres îles, les refusent[68].
3 mai : début du procès de Tokyo au Japon ; 28 anciens dirigeants sont jugés jusqu’au [69] ; 7 sont condamnés à mort, et 16 à la prison à vie.
13 mai, Laos : les troupes françaises reprennent Luang Prabang et restaurent l’autorité du roi Sisavang Vong. Le gouvernement indépendantiste antifrançais Lao Issara prend la fuite devant le corps expéditionnaire français[66].
16 mai : une mission ministérielle britannique publie un nouveau plan qui envisage une Constitution fédérale en Inde dans le cadre du processus de décolonisation. Le projet d’État fédéral est rejeté par les musulmans[70].
4 juillet : proclamation de l’indépendance des Philippines vis-à-vis des États-Unis[73]. Le Parlement accepte les conditions militaires et économiques posées par les États-Unis.
une assemblée constituante est élue en Inde[76]. Le Congrès national indien de Jawaharlal Nehru remporte 209 sièges contre 75 à la Ligue musulmane d’Ali Jinnah. La Ligue musulmane, qui réclame la parité avec le Congrès, refuse de participer au gouvernement et déclenche des actions violentes durant l’été : le 16 août, Jinnah décide de déclencher une journée d’action directe pour l’obtention d'un état musulman séparé qui dégénère dans le Bengale en véritable guerre islamo-hindoue et fait plus de 10 000 morts. Le 13 octobre, Jinnah doit accepter que la Ligue participe au gouvernement intérimaire établit le 25 août. Les affrontements intercommunautaires se multiplient. Les députés de la Ligue refusent de siéger à la première réunion de la Constituante le 9 décembre[77],[78].
10 octobre : début des massacres de Noakhali Sadar ; meurtres, viols, pillages et conversions forcées des hindous perpétrés par la communauté musulmane au Bengale[85].
11 octobre : le parlement japonais adopte la loi sur la réforme agraire, scindant les grands domaines pour les redistribuer aux paysans sans terres[86].
31 octobre : fondation à Varanasi du Parti du Congrès népalais (PCN), qui tient sa première convention le [87]. Après l’indépendance de l’Inde, le gouvernement héréditaire des Rânâ est l’objet d’une contestation croissante. Le roi Tribhuvana Bir Bikram, favorable à une démocratisation du régime, approuve la création du parti.
15 novembre : les Britanniques se retirent d’Indonésie en novembre et persuadent les Néerlandais et les républicains de signer l’accord de Linggarjati, qui reconnaît l’autorité de fait de la république à Java et Sumatra et prévoit la création d’une Indonésie fédérale avant le dans le cadre d’une « Union hollando-indonésienne »[89]. Les intérêts économiques néerlandais sont sauvegardés. Le projet d’accord, bien accueilli par les partis indonésiens, est signé aux Pays-Bas le malgré la réticence des conservateurs et des catholiques. Il ne sera pas appliqué. Il s’ensuit plusieurs années de négociations et de guérilla avant que l’indépendance ne soit reconnue le .
accord qui annonce du retrait de la Syrie de la plupart des troupes françaises avant le 15 avril et du Liban avant le 31 août[99]. Les dernières seront évacuées le 25 décembre.
le Royaume-Uni reconnaît l’indépendance de la Transjordanie, placée sous mandat depuis 1922[100]. Le mandat est remplacé par un traité d’alliance. La présence militaire britannique reste inchangée.
4 avril : un accord met fin à la crise irano-soviétique. Il prévoit le départ de toutes les troupes soviétiques, la création d’une compagnie mixte chargée de l’exploitation du pétrole dans le nord et des négociations entre les autorités iraniennes et les provinces autonomistes d’Azerbaïdjan et du Kurdistan[101].
17 avril : le retrait des dernières troupes françaises marque l’indépendance de la Syrie vis-à-vis de la France[102].
30 avril : publication du rapport de la commission anglo-américaine, lancée par le chef de la diplomatie britannique Ernest Bevin. Elle préconise l’immigration immédiate de 100 000 Juifs d’Europe en Palestine et propose l’annulation des principales résolutions du Livre blanc de 1939, dont les quotas à l’immigration et la levée des restrictions d’achat de terres, et estime qu’il faut favoriser le développement économique pour que les Arabes rattrapent le niveau de vie des Juifs. Elle déconseille le partage du territoire, qui déclencherait infailliblement une guerre entre Juifs et Arabes, et préconise la formation d’un État binational. Elle conclut à la nécessité du Mandat ou à la tutelle de l’ONU en Palestine. Le rapport est rejeté par les deux parties[103],[104]. La tension monte entre Washington et Londres durant l’été en raison du refus britannique de favoriser l’immigration juive d’Europe.
14 juin : décret du soviet suprême de l’URSS accordant la citoyenneté soviétique « à toute personne originaire d’une province quelconque de l’empire russe, qui en fait la demande dans les délais prescrits ». Il est à l’origine d’une campagne de rapatriement de réfugiés vers l’Arménie soviétique (nerkaght). Le 23 juin, le premier paquebot d’immigrants quitte Beyrouth pour Batoum. De 100 à 150 000 Arméniens s’installent en 1946-1947[109]. Les réfugiés trouvent des conditions difficiles, devant travailler plus de 12 heures par jour pour un niveau de vie sensiblement inférieur à celui qu’ils avaient atteint dans les pays refuges. Dès novembre, des évasions ont lieu, puis se multiplient en 1947. Les évadés sont abattus pour la plupart, mais quelques-uns parviennent en Iran, en Turquie ou au Liban. Les candidats au rapatriement se font rares.
17 juin : le Palmah détruit simultanément dix des onze ponts qui relient la Palestine aux pays voisins[104].
22 juillet : l’organisation sioniste Irgoun Zvaï Leumi de Menahem Begin fait sauter une aile de l’hôtel du roi David à Jérusalem qui abrite le quartier général des forces britanniques, faisant 92 morts[104]. La violence s’installe entre soldats britanniques et population juive. Les Arabes, divisés, restent calme. Le roi Abdallah propose un partage à l’amiable de la Palestine.
8 août : Moscou demande à Ankara la révision de la convention de Montreux sur les Détroits. Le gouvernement turc, appuyé par les Alliés occidentaux, accepte le principe d’une révision, mais refuse la présence de navires soviétiques dans les détroits[112].
4 octobre : conférence de Londres avec les Arabes et les Sionistes. Attlee propose une nouvelle forme de coopération fondée sur le soutien à l’indépendance des pays arabes. Les représentants arabes proposent la création d’un État arabe de Palestine avec une organisation politique confessionnelle sur le modèle libanais. Les Britanniques espèrent parvenir à un compromis lorsque Truman affirme être favorable au partage, entraînant le retrait des délégations arabes[104].
25 octobre : le premier ministre égyptien Sidqi Pacha et Ernest Bevin signent un accord par lequel les Britanniques s’engagent à évacuer l’Égypte avant le et reconnaissent le droit au Soudan de choisir son futur statut. L’opinion publique refuse l’accord, qui est enterré avec la démission du gouvernement égyptien le 9 décembre[113].
première constitution yougoslave promulguée par l’Assemblée constituante. Calquée sur la Constitution soviétique de 1936, elle proclame en droit l’égalité de tous les peuples constituant la république, sans distinction de nationalité, de race ou de religion[119]. L’Assemblée constituante se réorganise en Parlement national.
1er février : un nouveau cabinet, avec le maréchal Tito comme Premier ministre et une représentation communiste accrue, se forme en Yougoslavie[120].
3 février : les autorités soviétiques s'attaquent à la hiérarchie catholique en République socialiste soviétique de Lituanie. Vincentas Borisevicius, évêque de Telsiai est arrêté et condamné à mort, puis exécuté le . En 1947, tous les évêques sont en prison, à l’exception du plus âgé. Le régime communiste ferme la plupart des églises, déporte un grand nombre de prêtres et condamne les Lituaniens propriétaires d’icônes religieuses (1946-1949)[121],[122].
18 mars : le Présidium du Soviet suprême adopte la loi « sur le plan quinquennal de reconstruction et de développement de l’économie de l’URSS. pour 1946-1950 ». En réponse à l’attitude des Américains liant l’octroi d’un prêt pour la reconstruction de la Russie à l’acceptation par ses dirigeants de la « porte ouverte » et à leur participation à la BIRD et au FMI, Staline réplique par le lancement d’un plan quinquennal. Par deux initiatives destinées à tester la détermination des États-Unis, il refuse de retirer en même temps que le Royaume-Uni ses troupes du Nord de l’Iran, réclamant des concessions pétrolières comparables à celles obtenues par les Anglo-Saxons (crise irano-soviétique) et il exerce une pression sur la Turquie pour obtenir la disposition de bases dans le détroit des Dardanelles (8 août). Rappelé à l’ordre par Washington, Staline bat en retraite[128].
18 septembre : arrestation d'Alojzije Stepinac, primat catholique de Yougoslavie. Le 10 octobre, il est condamné à seize ans de travaux forcés. Libéré en 1951, il est assigné à résidence jusqu’à sa mort, en 1960[139].
19 novembre : les élections roumaines voient la victoire (71 %) du « bloc démocratique » dominé par le PCR[126]. Il prend les postes clés au gouvernement. L’opposition se plaint de fraudes et de violence, mais le roi accepte d’ouvrir le Parlement.
création à Paris de la mission de coordination des études pour le rattachement économique de la Sarre ; elle administre les mines de la Sarre, mises sous séquestre le par les forces d’occupation françaises. Le 17 janvier, Georges Bidault expose devant l’assemblée nationale le programme sarrois (propriété des mines à la France, union économique avec la France, occupation militaire)[146].
exécution de Theodore Schurch(en), soldat britannique convaincu d’espionnage au profit de l’Italie et de l’Allemagne, en application du Treachery Act de 1940[145].
Espagne : exécution de 14 opposants au régime franquiste, créant une vive émotion internationale (mort de Cristino García, libérateur du Gard et de l’Ardèche). Le 27 février, le gouvernement français décide de fermer la frontière à partir du 1er mars[148].
5 mars : discours de Winston Churchill à Fulton (Missouri) sur le « rideau de fer » en présence du président Harry S. Truman : « De Stettin sur la Baltique à Trieste sur l’Adriatique, un rideau de fer s’est abattu sur le continent (...) ». Churchill qui alors n’a plus aucune fonction gouvernementale veut mettre en garde les pays occidentaux et leurs opinions publiques contre le danger de l’avancée communiste en Europe qui met en péril la liberté et la démocratie chèrement acquises et récemment retrouvées. Ce discours peut être considéré comme l’acte fondateur qui va conduire, après le coup de Prague de 1948, à la création du pacte militaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, le [151].
31 mars : victoire des monarchistes aux élections législatives en Grèce, contestée par les communistes (EAM). L’attaque d’un poste de gendarmerie au pied de l’Olympe dans la nuit du 30 au déclenche la reprise de la guerre civile par le Parti communiste de Grèce[152].
28 mai : accord Blum-Byrnes. Réduction considérable de la dette de guerre et facilités de crédit accordées à la France par les États-Unis en contrepartie d’une franchise douanière pour leurs produits importés par la France[157]. Le marché français du cinéma s’ouvre largement au cinéma américain[158].
7 juin : reprise des émissions télévisées de la BBC[159].
1er août : le National Insurance Act reçoit la sanction royale au Royaume-Uni. Le principe de l’assurance sociale établi en 1906 est étendu à toute la nation (allocations chômage, maladie et vieillesse, prestations familiales et pensions de veuvage). La loi est appliquée pleinement à partir du [162].
6 septembre : discours de Stuttgart, qui affirme la volonté américaine de tendre vers une unification économique de l’Allemagne, et vers la création d’une constitution et d’un gouvernement provisoires[131].
12 décembre : une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies condamne le gouvernement franquiste, préconise son exclusion des institutions et conférences internationales et recommande le rappel des ambassadeurs[150].
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